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On croise des personnes chaques jours, certaines seulement d'un peu plus près.

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Ambre S. Blake

Ambre S. Blake

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MessageSujet: On croise des personnes chaques jours, certaines seulement d'un peu plus près. On croise des personnes chaques jours, certaines seulement d'un peu plus près. Icon_minitimeVen 17 Juin - 23:19

    Mais qu'est-ce que je faisais là exactement ? Déjà bien dix minutes que je me posais cette question. Je me trouvais adossée contre le mur à regarder sans l'écouter mon professeur d'art nous déblatérer tout un long discours sur une oeuvre que je trouvais tout bonnement horrible et franchement inutile. J'étais fascinée par le ton plein de passion qu'il pouvait prendre pour parler de ce machin qui n'avait le nom de tableau seulement parce qu'il se trouvait à la Tate Modern Museum. Lieu que notre cher Monsieur William avait eu dans l'idée un peu saugrenue de nous faire visiter. Je soupirais d'ennui pour la énième fois, je n'avais repris les cours que depuis quelques jours, et pour l'instant tous mes professeurs étaient persuadés que j'étais une gentille élève un peu silencieuse avec de bons résultats scolaires. Un bonheur que les appréciations de mes anciens professeurs se soient trouvées égarées alors que je devais les transmettre en même temps que mon inscription. C'était Aaron qui m'avait accompagné ce jour-là... Aaron. Mon frère. Moi qui croyais ne plus jamais le revoir et voilà qu'il débarquait dans ma vie, m'emmenait avec lui loin de tout ce que je détestais. Je n'arrivais toujours pas à y croire, et pourtant je savais que ce soir je rentrerais dans ''notre'' appartement et qu'il serait là. Je ne pouvais même pas encore mesurer l'ampleur de cette nouvelle existence. Je revins à l'instant présent alors que le professeur entrainait les élèves vers une autre salle, je suivis le mouvement un instant, mais ne pus résister bien longtemps : je me glissai dans les toilettes au passage. D'accord ça ne se faisait pas de bâcher, mais jamais personne n'avait eu quelque chose à y redire, si quelqu'un se rendait compte de mon absence tout de suite j'aurais une excuse toute prête. Si ce n'était que plus tard, et bien, je serais déjà loin. Je m'éloignai un peu de la porte, attendant un peu, je tournai la tête pour voir qu'une femme me jeter un long regard désapprobateur. Elle avait un tailleur parfaitement ajusté, un maquillage qui venait d'être refait, et juste assez d'arrogance sur le visage pour que cela paraisse naturellement. Moi je portais simplement des vêtements de tous les jours, jean, converses, tee-shirt et pull, et tant pis si ça ne lui plaisait pas. Je me penchai et fis semblant de refaire mes lacets pour donner le change, je n'eus pas à patienter longtemps avant qu'elle ne quitte la pièce en faisant claquer ses talons sur le sol. Je levai les yeux au ciel une fois qu'elle fut sortie, que de manière pour si peu au final... Je me redressai et jetai un coup d'œil au miroir, par simple réflexe. Il n'y avait rien de hors du commun à voir, juste une jeune fille qui semblait faire un peu la gueule en cette seconde. Je n'y prêtai pas plus d'attention et rouvris la porte vérifiant qu'il ne restait plus d'élèves de ma classe dans les parages. En fait ils se trouvaient tous à l'autre bout de la salle devant cette fois une sculpture sans queue ni tête, les yeux rivés sur le professeur. Parfait. Je me faufilai dans un groupe de touristes qui allait dans l'autre sens puis une fois le virage atteint je descendis rapidement vers le rez-de-chaussée. Il n'y avait pas tant de monde que ça en ce jour de semaine, juste, des élèves, des touristes et des amoureux de l'art un peu aveugles à mon avis. Je crus entendre quelqu'un appeler mon nom et tournai la tête pour regarder derrière moi tout en continuant à avancer. Je poussai la porte de l'épaule cherchant toujours si on m'avais effectivement repéré ou si était seulement en cause une légère parano. Ne voyant rien de particulier je fis volte-face... Pour percuter de plein fouet la personne se trouvant là. Là je crois que je ne compris pas vraiment ce qu'il se passa car ce fut assez rapide. Je manquai de tomber, mais parvins de justesse à conserver mon équilibre et par réflexe je récupérer le parapluie qu'elle avait lâché. Oui elle, je venais de rentrer dans une femme qui devait avoir la vingtaine et qui me paraissait tout aussi classe que celle des toilettes. Je le lui tendis sans baisser le regard.


      « Désolé, je ne regardais pas vraiment devant moi. »


    Je tentais même un sourire m'attendant à recevoir un air hautain en retour, comme on pouvait prévoir avec une telle femme.
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Pepper Chester

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MessageSujet: Re: On croise des personnes chaques jours, certaines seulement d'un peu plus près. On croise des personnes chaques jours, certaines seulement d'un peu plus près. Icon_minitimeSam 18 Juin - 21:33

    Il y a certaines choses que personne ne vous imagine faire, simplement parce que vous leur inspirez de la peur, de la méfiance. Les préjugés sont si nombreux, surtout à Londres. J'ai pu voir ça au cours de mes plus de 600 années, les mentalités ont tellement évoluées, les modes sont revenues inlassablement sous des formes différentes mais le principe reste le même. Les moeurs se sont considérablement amoindries, aujourd'hui, il est normal de coucher à tout va alors que vous auriez pu être pendu ou guillotiné pour avoir la main aux fesses d'une jeune femme, il y a de cela quelques siècles. Je sais aujourd'hui c'est un outil de drague pour gros lourds, mais bon, tout cela a tellement évolué. Moi, je suis resté la même, telle une mante religieuse. Vous ne connaissez pas ? Tant pis, vous apprendrez à connaitre si vous me fréquentez d'un peu trop près jeune mâle en chaleur, du moins si vous essayez de me faire la cours évidemment. Je ne dis pas que mon taux est aussi important que celui de la mante, mais comme je ne vieillissais pas, il a bien fallu que je me fonde dans la masse, que je change d'endroit. Je ne suis jamais resté très loin de ma ville natale, même si par moment, j'ai visité le monde, surtout l'Europe, je n'ai jamais vraiment osé visiter l'Asie, les Amériques. J'ai fait quelques voyages humanitaires en Afrique dans les années 1960 mais ça s'arrête là. Oui, il ne faut pas croire que j'ai tout le temps fait ce que je fais depuis plus de 20 ans. J'ai vécu un nombre incalculable de fois mon insouciance d'adolescente. Il faut dire que là où j'arrivais, je me faisais passer pour une adolescente de 17 ans, je pouvais jouer les insouciantes pendant quelques années. Bref, je ne sais même pas pourquoi je vous dis ça, quoique, nous allons dire que c'est un avant goût de ce qui viendra petit à petit ailleurs qu'ici.

    J'étais donc à la Tate Modern, aujourd'hui, mon regard se portait sur une jeune power qui n'avait pas eu une vie facile. Sans blagues ? Parce qu'on a tous une vie facile peut être ? On va dire qu'elle n'en a pas eu une facile mais qu'il y a pire même si. C'est vrai que trancher la gorge de son père avec un morceau de verre brisé alors qu'il est en train de vous frapper, c'est facile à vivre. Si vous saviez comment j'ai tué mon père, je ne pense pas que vous diriez la même chose. Mais ça, je ne vais pas vous en parler, et puis mon père, cela fait des siècles qu'il est mort, peut être me regarde-t-il là haut, à moins qu'il ne me regarde des enfers, je n'en sais rien, la religion nous a parlé de tellement de choses que je ne sais pas ce qui est vrai ou faux. Je prenais donc un dossier au hasard, une certaine Ambre Blake. Pourquoi elle ? Et bien simplement parce qu'elle semblait être en visite à la Tate Modern aujourd'hui, alors il y avait de fortes chances que je la croise, que je puisse l'observer de loin, ou de près, cela dépendrait des possibilités, peut être même que je pourrais lui parler. J'étais tranquillement dans mon bureau, je la regardais faire, elle me rappelait moi, enfin un peu sauf qu'elle ne pourrait vivre aussi longtemps que moi. Elle n'était qu'une petite empathe, elle pourrait voir en moi les émotions que je voudrais bien lui montrer. Je ne savais pas tellement ses possibilités, si elle arrivait à simplement lire les émotions, si elle pouvait en émettre, je ne savais pas. Et oui, le dossier n'est pas très complet à ce niveau, par contre, je connais toute son histoire, sa séparation avec son frère, ces retrouvailles récentes. Elle s'était enfuis de son groupe de visite, ce serait parfait pour la rencontrer. Ils avaient annoncer de la pluie, alors je prenais mon parapluie avec moi, on ne sait jamais, un orage est si vite arrivé dans notre belle cité londonienne. Et la rencontre fut percutante, c'est le cas de le dire, dans les fameux escaliers, elle me fonça dessus. Je n'avais évidemment rien fait pour l'éviter, elle récupéra d'ailleurs mon parapluie que je tenais à peine sur mon poignet. D'ailleurs elle me le tendit rapidement comme pour s'en débarrasser, je ne savais pas quoi penser de cette jeune femme, et dire que j'avais plus de 35 fois son âge, même si j'en paraissais à peine quelques années de plus.

    " Ce n'est pas grave. En général personne n'utilise ces escaliers ou presque, et pour une fois, nous l'utilisons toutes les deux. "

    Je reprenais mon parapluie, regardant le ciel teinté de nuages. Les joies de la pluie londoniennes ne tarderaient pas à arriver sur nos têtes mais peut être que nous serions déjà à l'intérieur ou ailleurs en tout cas.
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Ambre S. Blake

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MessageSujet: Re: On croise des personnes chaques jours, certaines seulement d'un peu plus près. On croise des personnes chaques jours, certaines seulement d'un peu plus près. Icon_minitimeMer 22 Juin - 15:11

    On ne choisit pas forcément comment sera notre journée quelque soit notre volonté, tu peux te lever un matin et te dire qu'aujourd'hui sera la bonne, un grand soleil dans le ciel, le sourire sur les lèvres, mais le soir venu tu te diras que c'était certainement la pire journée de ta vie. Je ne me rappelle pas avoir jamais fait de telles suppositions, j'avais appris depuis déjà un bout de temps, mais peut-être aussi n'était-ce rien pour une existence entière, que quoiqu'il arrive tu n'es jamais préparé à ce qui va te tomber dessus, que ce soit bon ou mauvais. Mais j'espérais que le négatif ne serait pas de retour avant un moment, un brake de temps en temps ça ne fait pas de mal. Finalement l'ennui des cours était bien reposant... Quoique, il ne faut pas pousser non plus. Peut-être qu'au final c'est moi qui cherche els ennuis inlassablement et qui ne m'arriverait rien si je ne forçais pas un peu le destin. Qu'importe, de toute façon je suis qui je suis, et le passé, qu'il soit rose ou noir, reste le passé. Et le présent sera toujours la chose la plus importante, même s'il se trouve être aussi... Percutant. J'aurais dû faire plus attention, si j'avais voulu partir de manière discrète c'était quelque peu raté, quelqu'un pourrait révéler que j'étais sortie, même si je ne voyais pas vraiment quel réel intérêt elle aurait eu à faire une chose pareille alors que d'ici quelques minutes elle m'aurait certainement oubliée, une personne parmi tant d'autres. Pourtant je ne pouvais m'empêcher d'observer la jeune femme qui se trouvait face à moi, et puisqu'elle ne se gênait pas pour le faire je ne voyais pas de raison pour le cacher, elle dégageait un charisme peu commun malgré son apparente jeunesse. Elle avait aussi une certaine classe aussi, et peut-être était-ce qui me trompa : je fus étonnée lorsqu'elle me répondit en récupérant son bien. Moi qui pensait qu'elle allait me snober royalement, décidément les préjugés sont très mauvais. Je revoyais mon opinion à la hausse, même si ça n'allait certainement pas changer nos vies. Cependant je fronçais légèrement les sourcils suspicieuse alors qu'elle finissait sa phrase, qu'avait-elle voulu dire exactement ? J'avais eu l'impression que ce n'avait pas exactement le même sens pour elle que pour moi Puis je décidai que ça n'avait pas d'importance, j devais devenir un peu paranoïaque, mais lorsque j'étais en classe ou en groupe comme c'était le cas il y a encore quelques secondes je n'étais jamais vraiment à l'aise, peur de découvrir des choses que je ne voulais pas voir, qui ne me concernaient en rien. Là j'avais baissé un peu mes barrières mentales, juste assez pour être certaine que personne n'avait le désir de me faire du mal. Oui je devenais vraiment parano... Alors que je ne connaissais encore personne dans cette ville.


      « Si vous étiez arrivée il y a de ça un quart d'heure vous auriez changé d'avis sur votre notion de ''personne ou presque'' »


    Mon ton était légèrement ironique mais nullement provocateur, cela aurait été un comble que je la bouscule pour me montrer insolente après. Il est vrai que le groupe était arrivé il y a peu et déjà je fuyais. Peut-être avais-je tort, mais jamais personne n'avait été là pour me remettre dans le droit chemin, qui aurait eu l'autorité naturelle et un respect nécessaire de ma part pour y parvenir ? Je ne comprenais même pas pourquoi je lui avais de nouveau adressé la parole, à quoi ça servait de toute façon ? Je jetais un coup d'œil derrière moi vérifiant qu'il n'y avait toujours pour me courir derrière, mais je ne m'attendais pas vraiment à ce que quelqu'un se soit déjà aperçu de ma présence, les nouveaux attirent l'attention seulement les première minutes, après on les oublie. Je contournai la femme sans un mot avant de descendre les dernières marches qui restaient. Je levai la tête vers le ciel menaçant, je ferais bien de trouver un endroit couvert avant que ça ne commence parce que vu le ciel ce ne serait pas seulement une petit bruine.
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Pepper Chester

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MessageSujet: Re: On croise des personnes chaques jours, certaines seulement d'un peu plus près. On croise des personnes chaques jours, certaines seulement d'un peu plus près. Icon_minitimeMer 6 Juil - 12:54

    Personne n'utilise ces escaliers ? Je dois avouer que je ne surveille pas vraiment par ici en vérité, mais je voulais voir ce qu'elle me répondrait parce qu'il devait bien y avoir un peu de monde quand même. Et puis, dans la logique des choses, il n'y avait rien qui la retiendrait à me taper la discussion, mais je savais que notre première rencontre n'était pas finie. Je regardais le ciel, et honnêtement, les premières gouttes de pluie devraient tombé dans moins d'une minute. Je voyais déjà un mince filet d'eau arriver au loin, juste au loin mais ça allait si vite parfois. Bref, je venais de foncer dans cette jeune femme que je ne connaissais pas encore, parce que je ne sais pas pourquoi, mon sens de l'intuition me disait que nous n'avions pas fini de nous voir, pas encore du moins. Je sais, c'est une sensation bizarre, surtout si vous me lisez mais elle est ce qu'elle est vrai et véridique. La différence ? Tout ce qui est vrai n'est pas forcément véridique, mais ce qui est véridique est vrai. Vous me suivez ? Non ? Ce n'est pas grave, vous comprendrez sans doute durant votre prochain vol. Il fallait donc que j'apprenne à connaitre cette jeune Ambre Blake. Elle pourrait avoir un rôle important pour le futur, mais le recrutement ne se ferrait pas en un clin d'oeil. Il ne fallait pas qu'elle pense que je la suive ou quoi que ce soit qui s'en rapproche. Elle était une power, mais quel était son pouvoir exactement ? Impossible de le savoir pour le moment, mais ce n'était pas le plus important, elle était en période de test, sans le savoir évidemment. Elle me répondit alors simplement mais avec une certaine assurance, je l'aimais déjà bien cette gamine. Oui, parce qu'elle avait 17 ans, presque 18 donc pour moi, c'était une véritable gamine, presque un embryon à vrai dire. C'est vrai, je n'en ai pas l'air mais je suis tellement vieille qu'une jeune fille comme elle pourrait être mon arrière arrière arrière ... arrière petite fille alors vous comprenez. Apparemment, elle avait bien quitté son groupe, et personne ne l'avait remarqué, elle était maligne, un nouveau bon point pour elle. Apparemment son groupe de visite était passé par là, il y a quelques minutes, et il y avait donc du monde qui était dans ces escaliers contrairement à maintenant. Bref, je lui faisais un petit sourire, comme si j'allais continuer ma route à présent vers l'intérieur du bâtiment. Elle me contournait donc pour partir, je ne sais où. Fin de la rencontre apparemment, je n'en aurais finalement pas appris énormément sur elle. Mais que vois-je au sol ? Si elle m'avait pris dans la bousculade mon parapluie, elle avait fait tombé son porte-feuille. J'avais donc la confirmation qu'elle s'appelait bien Ambre Shana Blake, qu'elle avait 17 ans. Alors que je me baissais pour le récupérer, je sentais une goutte de pluie sur mon visage. Elle n'était pas encore très loin.

    " Attendez Ambre ! "

    J'ouvrais alors mon parapluie, en espérant que la jeune femme ne soit pas trop sourde pour qu'elle puisse entendre mon cri, enfin mon apostrophe à son égard en fait. Oui, elle n'était pas loin mais peut être qu'elle ferrait mine de ne pas m'entendre pensant que c'était un de ces professeurs qui voulait la récupérer dans le groupe. Je me mettais à courir dans les escaliers faisant attention de ne pas me casser la figure avec mes belles chaussures.

    " Tenez, vous avez fait tomber votre porte-feuille. Je suis désolé, il était ouvert alors j'ai vu votre prénom et votre nom de famille. Blake, ça me dit quelques choses, vous ne seriez pas de la famille à Damian Blake par hasard ? "

    Je ne sais pas pourquoi ce prénom était associé avec ce nom de famille, peut être parce que je l'avais lu dans son dossier bien incomplet, je ne sais plus. En tout cas, j'aurais sans doute une chance d'en savoir plus sur elle, si elle me répondait évidemment. Sinon, tant pis, je tenterais une autre approche, plus tard, en me déguisant un petit peu.
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MessageSujet: Re: On croise des personnes chaques jours, certaines seulement d'un peu plus près. On croise des personnes chaques jours, certaines seulement d'un peu plus près. Icon_minitimeMer 20 Juil - 17:09

    Maintenant le problème était de savoir où aller, pas que la ville soit tellement petite qu'il n'y ait rien, mais plutôt le contraire, et j'étais là depuis trop peu de temps pour savoir quels endroits pouvaient me convenir ou pas. Je sentis une goutte glisser dans mes cheveux, et je levai les yeux de nouveau vers le ciel obscur, ça y est ça commençait déjà, si dans quelques minutes je n'étais pas à l'abri je pouvais dire bonjour à une bonne douche glacée. Le seul truc que je craignais était d'attraper froid, mon brushing inexistant ne risquait pas grand chose. Soudain un cri résonna derrière moi et je me raidis, mince déjà ?! J'allais continuer à avancer avant de me rendre compte que la voix qui m'avait interpelée était celle d'une femme et certainement pas celle de mon professeur. Je me retournai alors pour voir celle que j'avais bousculé courir vers moi. Bel exploit vu la hauteur de ses talons. Mais je restais sur mes gardes, comment diable pouvait-elle connaître mon prénom ? Je jetais un coup d'œil suspicieux dans sa direction, hésitant toujours sur la décision à prendre. Mais au final je restais où je me trouvais attendant de savoir ce qu'elle me voulait. J'en eux la réponse quelques secondes plus tard quand elle me tendit mon porte-feuille. Décidément ce n'était pas mon jour, heureusement qu'elle était là. Je la détaillai de nouveau puis lui offrit un léger sourire, encore une fois j'avais préféré me préparer au pire plutôt qu'une simple bonne action, cependant mon ''merci'' s'étrangla dans ma gorge lorsqu'elle parla. Mon sourire disparut aussi vite alors que je fronçai les sourcils. Elle connaissait mon père ? Dans quelle mesure ? A priori elle ignorait qu'il avait des enfants. Peut-être l'avait-elle seulement croisé, lors d'une réunion, en ville. Ce prénom ne me rappelait que des mauvais souvenirs, ceux que je voulais oublier. J'étais tentée de lui dire que je ne connaissais personne de ce nom, mais cela aurait été mentir et c'était contraire à mes principes.


      « C'est... C'était mon père. Merci pour le porte-feuille. »


    Je reculai de quelques pas, dans l'intention de partir maintenant, mais finalement je m'immobilisai, regardant la jeune femme. J'étais curieuse, à part les femmes qu'il ramenait à la maison je ne connaissais pas quelle genre de personne il pouvait bien côtoyer, comment il était avec les autres, et peut-être, oui peut-être que cette femme le savait. Je rangeais mon porte-feuille dans ma poche pour me laisser un temps de réflexion puis relevai la tête vers elle.


      « Pourquoi vous le connaissiez ? »


    Il n'y avait rien dans ma voix, qu'une neutralité étonnante pour quelqu'un qui parlait de son géniteur. J'étais intriguée oui, mais pas totalement désireuse de tout savoir. Avais-je vraiment envie d'apprendre qu'il était tout à fait respectable, galant et serviable en communauté, alors qu'il était si abjecte avec sa propre fille ? Je n'étais pas certaine de vouloir me l'entendre dire, tout en sachant que c'était certainement le cas. Je n'étais jamais allée à son enterrement ou sur sa tombe, tout en me demandant quelles personnes auraient pu s'y rendre. Est-ce que la belle femme devant moi faisait partie de ceux qui étaient bernés si aisément par l'illusion offerte par Damian Blake à chaque personne qu'il rencontrait ? Je n'avais nul envie d'entendre à quel point elle l'appréciait et qu'elle regrettait sa mort, parce que s'il y avait bien une chose que je ne regrettais pas c'était ça.

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