Olivia Stone
Messages : 21 Age : 34 Date d'inscription : 01/06/2011 Age Du Personnage : 17ans
| Sujet: Olivia Stone (Fiche Validée) Dim 5 Juin - 12:09 | |
| informations centrales | Nom : Stone Prénom(s) : Olivia Âge : 17ans Métiers/Etudes : Littérature Statut : Célibataire Groupe : Humaine Célébrité : Ellen Page |
**** pouvoirs Nom du pouvoir : Electrokinésie
Description du pouvoir : Electrokinésie, nom composé des racines grecques -Électro qui signifie électricité et de -kinesis qui signifie mouvement. Un pouvoir qui me permet de canaliser, emmagasiner de l’électricité, pour m’en servir à ma guise par la suite, sous plusieurs utilisations ou formes, passant d’un contact électrique, à la création d’éclairs de foudre, ou encore de boules d’électricité. Il m’est possible d’attirer à moi l’électricité à proximité toute proche, au travers d’une prise de courant au sein d’une maison par exemple, près d’un transformateur, ou encore, à travers une batterie de voiture tout simplement. Puis, cette énergie est stockée en moi, mon corps prenant ainsi le rôle d’un accumulateur géant, me permettant de conserver cette force sous sa forme pure, sans perdre nullement à aucun moment son intensité. Enfin, une fois le moment choisit, je peux, à volonté, décharger cette énergie sous la forme que j’aurais décidé, à savoir des éclairs de foudre, ou bien encore sous forme de boules électriques. Mais, je peux tout aussi bien utiliser cette énergie pour d’autres situations. Il me serait très facile de recharger, par exemple, la batterie de mon téléphone portable, en tenant juste le chargeur quelques secondes dans ma main. Naturellement, il y a une limite à ma capacité à stocker cette énergie. Si je ne connais pas encore celle-ci, j’imagine que je sentirais les signes d’une trop forte concentration d’électricité en moi, avant qu’il ne soit trop tard.
Mon pouvoir, s’il parait plutôt simple, possède néanmoins une contrepartie. En effet, lorsque je garde trop longtemps ou trop d’énergie électrique en moi, cette force agit en moi, mon être, comme une trop forte dose d’alcool. Je me retrouve très vite tantôt euphorique, joyeuse, gai, ressentant ce besoin de faire la fête sans cesse, de m’amuser, ou alors je me retrouve nerveuse, coléreuse presque, électrique c’est le cas de le dire. Et pour mieux vous donner une idée du résultat d’une telle conséquence sur moi, l’on pourrait croire que je suis, dans ces instants là, ivre morte. Du coup, concernant mes limites, j’imagine que si je canalisais trop d’énergie en moi, j’atteindrais le stade du coma éthylique. Etrangement, toujours en cet état de surcharge, mes yeux se font bizarrement beaucoup plus lumineux, scintillants, comme-ci je possédais à travers ceux-ci, des phares ou des lampes torches. Pas très évident de passer inaperçue en pareille occasion. Un autre point important à ajouter. Pouvant concentrer, canaliser, stocker et décharger de l’électricité, je suis également immunisée contre les électrocutions.
Maitrise : Aucune pour le moment, car je n’ai pas encore découvert mon pouvoir.
Spoiler : /
**** description du personnage Psychologie/Caractère : Je n’ai jamais apprécié parler de moi, encore moins aussi intimement. Mais puisque je dois passer par là. Comment me définir ? Je dirais tout d’abord que je me considère, sans être hautaine ou narcissique, intelligente. Il faut dire que je fais tout pour, et que je travaille énormément. L’on dit également de moi que je suis plutôt une fille ingénieuse. En effet, il ne m’est pas rare de concevoir quelques systèmes pratiques. A dire vrai, j’aime améliorer mon quotidien, celui des gens que j’aime, en inventant toutes sortes d’appareillages divers et variés. Rien de bien exceptionnel, juste du bricolage. Pour me qualifier plus en profondeur, intimement, je vous confierais que je suis une fille assez pudique, comme beaucoup d’ailleurs je pense non ? Mais si vous souhaitez vraiment me connaitre, je vous dirais volontiers qu’au fond de moi, je suis une fille blessée. J’ai toujours été solitaire, mais depuis le drame survenu dans ma famille, je le suis devenue encore plus que jamais. Pas étonnant me direz vous ? Je culpabilise surtout énormément. Réaction normale je dirais. J’ai eu une période pourtant où j’étais heureuse de vivre, joyeuse, souriante, très souvent de bonne humeur, une fille pleine de vie en somme. Rêveuse, insouciante, la vie était belle et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes pour moi. Nourrissant plein de projets, j’aspirais à changer le monde, pour le rendre meilleur. Un peu trop utopiste peut être, mais lorsqu’on est jeune, on croit toujours pouvoir déplacer des montagnes. La chute fut rude pour moi cependant. N’allez pas croire toutefois que je suis devenue une fille responsable, mure.
Morphologie : Encore un exercice que je déteste. Bon, autant se lancer rapidement. Je mesure aux alentours d’un mètre cinquante cinq. Pas grande ? Laissez-moi le temps encore de grandir ! Mon apparence, en général, est celle d’une fille de mon âge tout à fait banal. Je ne possède pas vraiment de signes distinctifs, pas de tatouages, de piercings étranges. Mes yeux sont de couleur noisette, et mes cheveux sont bruns. J’aime particulièrement les entretenir d’ailleurs, et j’apprécie surtout leur douceur. Je ne suis pas le genre de fille à passer des heures entières en une salle de bain, à me maquiller. J’aime le naturel, la simplicité. On pourrait presque d’ailleurs me croire garçon manqué, mais ce n’est nullement le cas. Je préfère juste passer inaperçue. Concernant mon poids, ou mes mensurations au sens large du terme, elles sont tout à fait en adéquation avec ma silhouette. Je ne me prêtant pas maigre, ni grosse, juste normale. D’ailleurs, ma carrure est ordinaire, et je n’ai rien d’une athlète. A vrai dire, je ne suis pas particulièrement adepte de sport, m’exerçant uniquement à un effort physique de base, pour garder une forme physique toute relative. Pour plus de détails, je peux vous dire que je possède des mensurations correctes, en ce qui concerne mon tour de poitrine, mes hanches, et mes pieds si vous êtes un fétichiste des pieds justement. Mon apparence étant, comme je vous le disais, ordinaire, je garde néanmoins une certaine souplesse, une résistance qui me vient surtout de mon jeune âge encore. Je reste une fille à l’apparence quelconque, mais qui garde ce petit côté naturel qui me plaît tant.
Style vestimentaire : Et passons à mes vêtements maintenant. Comme vous pouvez le voir à l’instant, je suis quelqu’un qui ne se néglige pas du côté vestimentaire, sans tomber dans l’excès et devenir une fashion victime. Lorsque je suis en cours, j’aime m’habiller simplement. Je porte le plus souvent des pantalons, jeans, assortis à des hauts modestes, ordinaires, dans l’air du temps. N’étant pas spécialement à l’affut de toutes les nouveautés en matière de mode, j’aime rester cependant à la page du jour, et ne pas être en retard de deux années non plus. Pour l’hiver, je sors rarement son un bonnet, détestant avoir froid aux oreilles. Oui je sais, c’est peut être futile, mais je n’aime pas avoir froid. Il ne vous sera pas aisé de pouvoir me contempler en jupe, ou en robe. En effet, je n’en mets qu’en rares occasions, et encore. Pour les pieds, j’ai un faible pour les baskets, mais aussi les chaussures où l’on se sent bien dedans. Je ne vous avais jamais dit que je possédais une logique à toutes épreuves ? Sans collectionner les vêtements, j’apprécie d’avoir une garde robe correcte. Me qualifiant de soigneuse, il m’est facile de garder longtemps des ensembles, que je peux remettre plusieurs d’années d’affilées. Et je vous vois venir vous, ne me parlez pas de poids ! On passe à la question des sous vêtements ? Cette partie est privée, dommage pour vous. Pour résumer mes goûts en matière de mode, je dirais tout simplement que j’aime avant tout être à l’aise dans mes vêtements, me sentir libre de mes mouvements. Ajouter au fait que je suis du genre casanière, j’avoue ne pas faire de réels efforts pour m’habiller comme les starlettes que je peux croiser quotidiennement en cours.
Maladie/allergie : Allons bon, maintenant vous jouez au docteur ? Je vous dirais bien que mon dossier n’est pas consultable pour raison de secret médical, mais je pense qu’avec vous, ça ne passerait pas, n’est ce pas ? Je n’ai jamais connu d’hospitalisation, pour commencer, enfin de longue durée, ni d’opération chirurgicale. Même pas les amygdales. Bien sur, j’ai certainement du attraper toutes les maladies infantiles que l’on se doit de connaître pour s’assurer une meilleure croissance. Etrange d’ailleurs comme la nature est faites-vous ne trouvez pas ? Pourquoi faut-il connaitre la scarlatine pour devenir une adolescente ? Est-ce si important dans notre existence après tout ? Qu’est ce qu’on en retire, à part une initiative à la patience, et une résistance à l’envie de se gratter sans cesse ? Je suis légèrement myope, et je porte des lunettes lorsque je lis, regarde la télévision, ou consulte mon ordinateur. Enfin, cette information, c’est uniquement si vous considérez la myopie comme une maladie. Que dire d’autre ? Je ne suis pas allergique aux poils de chats, mais aux allergènes que l’on retrouve à chaque été, comme une piqure de rappel pour vous faire bien souvenir que le pollen et vous, vous n’êtes décidément pas de bons amis. Et dire que ça recommence à chaque été, pendant que la plupart des gens se réjouissent du retour des beaux jours, j’adore. Pour rester dans le domaine médical, et confidentiel, je pense que tous mes vaccins sont à jour. Je ne sais pas si cela vous intéresse, mais bon, je vous le dis quand même.
Autres : Je suis une accro de l’ordinateur, et des nouvelles technologies en général.
**** histoire
Prologue : Mon histoire commence par l’évocation de mes parents. Autant débuter par le début non ? De la période qui précéda ma naissance, je ne peux vous conter uniquement ce que mes parents m’ont raconté de ce temps, qui aujourd’hui, me semble bien lointain. Je retiens surtout de ce passé heureux, une rencontre, un beau jour de printemps, en cette saison magnifique du retour à la vie. Ma mère à cette époque finissait ses études de littérature. Mes parents se rencontrèrent dans le parc proche de la faculté où étudiait ma mère. Je n’ai jamais su vraiment qui fut attiré par l’autre en premier et encore aujourd’hui, je me plais à penser que ce fut une attirance réciproque, un coup de foudre. Un lien s’établit de suite entre eux, tandis que mon père allait adresser la parole à ma mère. C’est étrange qu’en ce jour précis, il eut le courage de dépasser sa timidité, même si je ne me souviens jamais l’avoir vu faire preuve de timidité en fait. Peut être étaient ils destinés à se rencontrer finalement ? A-t-on toutes et tous un double quelque part sur Terre, une âme sœur qui attendrait le jour défini pour venir à notre rencontre ?
Enfance (0-11/12 ans): En 1994, je vis le jour. Enfant conçu dans l’amour, j’étais l’aboutissement d’une raison d’être, la concrétisation de ce couple magnifique. Je crois que mes parents, tout deux, avaient souhaité une fille, et j’étais l’aboutissement de leur souhait. Je fus élevée dans l’amour, la tendresse, recevant quotidiennement affection, attention, et tout ce dont un enfant pouvait espérer avoir. Mon prénom, Olivia, est un hommage à ma grand-mère maternelle. Je ne pourrais vous dire pourquoi ma mère a tenu à rendre cet hommage, le sujet fut toujours extrêmement délicat à aborder. Je grandis comme tous les enfants, en cette famille ordinaire, où régnait une bonne humeur, un climat de paix, d’amour. Vous voulez une anecdote ? Selon mes parents, il parait que j’ai marché très tard, avec un léger retard. Rien de bien inquiétant, chacun évolue à son rythme et j’étais suivi de très près par un pédiatre, ma mère y tenait particulièrement. Contre l’instinct maternel, on ne peut pas grand-chose disait souvent mon père pour justifier parfois l’excès de protection de ma mère sur moi. Toujours est il que mon père aimait à dire que déjà toute petite, j’étais plutôt feignante, et que si j’avais pris mon temps pour marcher, c’était pour profiter plus longtemps de ses bras.
Découvrant la maternelle, je me rendais compte à ce moment précis combien j’étais attachée à mes parents. Vous me direz que tous les enfants pleurent les premiers jours d’école oui, et c’est bien normal. Il n’empêche que pour ma part, j’en garde encore aujourd’hui le souvenir. J’ai très vite noué des amitiés en cette école. A vrai dire, je ne me souviens pas avoir jamais été sauvage durant mon enfance. Et puis les années passant rapidement, je continuais mes études, dans un cycle classique, apprenant à écrire, à lire, m’initiant aux joies, aux peines que pouvaient apporter l’amitié, la vie en communauté, le temps des cours du moins. A mes deux ans, j’eus la joie de devenir grande sœur. Violette venait de rejoindre notre petite famille, et je découvrais le rôle de grande sœur. Un rôle que me tenait à cœur. Je me souviens que je posais énormément de questions, curieuse de savoir comment on s’occupait d’un bébé. Toujours cet instinct maternel ?
Violette, contrairement à moi, enfin, toujours au vue de ce qu’on put me raconter mes parents sur cette époque, était une petite fille quelque peu plus turbulente que moi. Un rayon de soleil dans ma vie. Je vous avouerais que parfois, il est vrai, j’étais exaspérée d’être punie à sa place, mais disons aussi que bien souvent, je participais de près ou de loin à ses bêtises. En fait, nous avons été complices très rapidement. Très proches, bien plus que certaines copines que j’avais à l’école avec leurs frères ou sœurs, Violette et moi étions toujours prêtes à rire, à s’amuser ensemble. Je prenais plaisir à lui faire faire ses devoirs, et bien souvent, je me surprenais à jouer à la maman avec, même si cela n’était pas toujours du goût de Violette. J’ai toujours vu en ma famille, un cadeau de la vie précieux, et elle resta pour moi, comme un jardin secret, un trésor que je devais garder rien que pour moi.
Adolescence (12-18 ans): Le temps de l’entrée au collège arriva bien vite. J’ouvrais le chemin à ma sœur. J’étais devenue une grande, enfin je me plaisais à le croire surtout, comme-ci j’avais franchit une étape. C’était un peu le cas d’ailleurs non ? Je n’ai jamais eut vraiment de problèmes particuliers à l’école. Sans être la première de la classe, je n’étais pas non plus dans les dernières. En fait, je me suis toujours contentée d’être à niveau, sans vraiment pousser mes efforts comme je l’aurais put. Pour les matières, je me suis découverte une passion pour le français à cette époque. Je n’avais pas eut de réels soucis dans mon apprentissage de lecture, mais le collège m’apporta le plaisir de composer des rédactions, me permettant de développer un don pour l’écriture. Dès lors, je pouvais laisser exprimer mon imagination dans des récits cadrés certes, mais toujours écrit avec plaisir. N’allez pas croire que je ne pensais qu’aux cours. J’attendais toujours autant les vacances avec impatience. D’une part, je pouvais passer plus de temps encore avec Violette, mais surtout, nous partions souvent, pour de courtes périodes, en voyage. J’aimais particulièrement nos itinéraires savoir et culture. Ceux-ci consistaient à choisir un thème, décidé en famille au préalable. Souvent, nous allions donc visiter des musées, des endroits célèbres, tentant de s’informer un maximum sur le thème convenu auparavant. Il faut dire que nous avons toujours été très soudé entre nous, et nous formions une famille vraiment unie.
J’avais déjà à cette époque, bien du mal à me décider quant à mon avenir. J’ai toujours eu un mal fou à me projeter dans le temps à vrai dire. Et pour mes études, c’était un peu handicap. Si j’aimais lire, je ne pensais pas encore choisir la filière littérature. Heureusement, mes parents furent toujours à mes côtés, pour me conseiller au mieux, sans jamais me mettre la pression, ou me forcer à prendre un chemin qui ne me plaisait pas. Violette état plus douée pour les sciences et les mathématiques. Finalement, on se complétait très bien pour les devoirs. Je crois surtout que j’aspirais à toujours connaître ce style de vie, enfin façon de parler. Pour moi, il était difficile de concevoir un modèle familial différent de celui que je connaissais depuis mon enfance. L’entrée dans la période de l’adolescence, qui bien souvent, se veut assez sportive pour les parents, se déroula plus ou moins bien avec moi. Bon, il est vrai que j’ai souvent cherché à m’affirmer, mon caractère se modelant avec les années. Heureusement, j’ai toujours pu compter sur la bienveillance, le soutien de mes parents dans cette période vraiment pas évidente à vivre.
Le corps qui change, le caractère qui s’affine, et les hormones qui se plaisent à jouer au yoyo en vous. Voilà bien un état que j’aurais aimé ne pas spécialement connaitre. Les copines de classe commencent à s’intéresser aux garçons, et l’amitié entre nous s’effilochent lentement mais surement. Oh bien sur, moi aussi je regardais certains garçons devenus soudain bien plus attirants qu’auparavant, mais je crois avoir toujours eut cette forme de pudeur, timidité en moi, qui m’empêchait, comme certaines, de franchir un pas vers eux. Je restais la fille sympa, la bonne amie, toujours là pour écouter, aider, mais qui était incapable elle-même d’aller vers un garçon. Je connaissais également, à cette époque, quelques troubles du sommeil. Rien de bien important néanmoins. Je m’étais ceux-ci sur le compte du stress, des bouleversements que pouvaient connaitre mon corps. Mais à force de manquer de sommeil, mes notes en pâtirent inévitablement, et ce fut ma mère, qui prit rendez vous en une « maison du sommeil ». Je n’en avais que peu entendu parler, et ce fut en confiance que je m’y rendais avec ma mère pour une première visite. Les effets furent à la hauteur des promesses du docteur.
Je continuais dès lors ma vie, paisiblement, sans vraiment changer de personnalité, ni d’habitudes. A en croire ma mère, mon adolescence se déroulait moins catastrophiquement qu’elle-même, à mon âge. Et puis, il eut cette soirée d’un samedi soir spéciale cinéma, organisée en famille, comme toujours. Sauf que celle-ci n’allait pas être comme les autres. Invitée à la dernière minute par des amies pour une soirée entre filles, je troquais le cinéma pour retrouver mes amies, encouragée par ma mère qui préférait parfois me voir un peu sortir avec des filles de mon âge, au lieu de toujours rester en famille. Une soirée vécu dans la bonne humeur, les rires, les discussions de filles. Un réveil à 2 heures du matin par la police. Il y avait eut un accident sur la route, et toute ma famille venait de périr en celui-ci. Il me serait encore bien difficile aujourd’hui de pouvoir expliquer ce que j’ai ressenti cette nuit là. J’étais seule au monde soudainement. Les êtres que j’aimais le plus au monde n’étaient plus. Le matin suivant, je recevais la visite d’une assistante sociale, qui désormais me gérerait et s’occuperait de moi. Je retournais à l’école après quelques jours d’absences seulement, et bientôt vint le jour de la visite chez le notaire. J’étais propriétaire d’une maison, d’un peu d’argent. La belle affaire, j’étais toute seule. Selon le testament de mes parents, et étant donné que je n’étais pas majeure, je devrais être confiée à la responsabilité d’une dénommée Aurore Bailey, une demi-sœur. Autant dire que l’annonce fut une surprise, et surtout un choc pour moi.
La Majorité (18-21/22 ans) : /
La Maturité (22 ans - ?? ans) : /
**** test rp - Citation :
- Le soleil se levait lentement au-delà de l’horizon, grimpant lentement mais surement vers cette place majestueuse, depuis laquelle il trônerait au firmament de la journée, vers les alentours de midi. Astre vital à notre vie à tous, il restait chaque jour toujours aussi puissant, bienveillant envers nous, pauvres humains, si insignifiant face à lui. Encore un mal de chien à sortir du lit, encore une nuit à faire cauchemar sur cauchemar. Les yeux à peine ouverts, et je reprenais soudainement contact avec la réalité, toujours aussi violente. Je n’étais pas dans ma chambre, je n’y dormais plus depuis presque une semaine maintenant, depuis que j’avais été emmené dans ce foyer par l’assistante sociale. A la mort de ma famille, à ce coup dur de la vie, l’on m’avait arraché à ma maison, le seul endroit où j’aurais pu me sentir bien, en paix. Déjà, quelques larmes coulaient le long de mes joues. Encore une journée où il me faudrait affronter la vie, et ses difficultés, ses pièges, ses sarcasmes. D’ailleurs, pourquoi je luttais encore moi ? J’étais une survivante, et je me raccrochais à ce que je pouvais…
"Olivia ? Tu es réveillée ?"
Une petite voix se laissait entendre derrière la porte de ma chambre de substitution. Un léger grincement, et Mathilda, une jeune fille croisée juste quelques fois depuis mon arrivée ici, entrait lentement, calmement, affichant déjà ce sourire qui lui allait si bien, et qui ne semblait jamais la quitter bien longtemps. D’après ce qu’elle avait bien voulu me confier sur sa vie, son passé, elle était ici parce que sa mère était une junkie. Et ce foyer était pour elle comme une seconde maison, où elle pouvait rester cette adolescente pleine de vie, un plaisir de vivre tout juste retrouver depuis qu’elle était arrivée ici aux côtés d’une assistante sociale. La vie offrait, la vie reprenait. Voyant les larmes qui perlaient silencieusement sur mes joues, Malthida vint immédiatement les chasser d’un mouvement délicat de doigts, toujours aussi attentive et bienveillante à mon égard. Difficile à expliquer d’ailleurs, car je ne la connaissais pas spécialement, et pourtant, celle-ci semblait s’être prise d’affection pour moi visiblement. Une âme charitable ou peut être une ange gardien…
"Allez, ne pleure pas Olivia… regarde il fait beau dehors… et puis c’est aujourd’hui le grand jour !"
"Le grand jour ?"
Je la regardais avec curiosité, comme-ci elle venait de me sortir une blague dont je cherchais encore à comprendre le sens ou la chute finale…
"Oui, c’est aujourd’hui que Miss Lexington te conduit chez ta nouvelle tutrice."
Décidément, elle était bien au courant. Ce devait être le genre de fille à fouiner partout et écouter aux portes. J’haussais en guise de réponse les épaules…
"M’en fou, je la connais même pas. Pis c’est juste pour une année, je suis bientôt majeure"
**** derrière l'écran Pseudo : Aeris Comment avez vous connu le forum : Par Aurore Bailey Votre avis sur le forum : Rien à dire, j’aime beaucoup Autre chose à dire : /
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