Aurore Bailey
Messages : 21 Date d'inscription : 28/05/2011 Age Du Personnage : 27 ans
| Sujet: Aurore Bailey (Fiche Validée) Sam 28 Mai - 0:46 | |
| informations centrales | Nom : Bailey Prénom(s) : Aurore Âge : 28 ans Métiers/Etudes : Formatrice au MI-5 Statut : Célibataire Groupe : Powers Célébrité : Karima Adebibe |
**** pouvoirs Nom du pouvoir : Aptitudes de félin Description du pouvoir : Ne vous y trompez pas, je ne vois pas dans le noir comme le ferait un chat, ce sont plutôt de ses aptitudes physiques que j’ai hérité. Non pas de griffes rétractiles comme nos amis les chats, ni même une super-fourrure. Je parle plutôt des réflexes et de l’agilité des chats, je ne vais pas aller jusqu’à dire que je retombe toujours sur mes pattes, mais il m’arrive d’avoir des réflexes surprenants. J’ai sauvé de la vaisselle qui allait tomber dans un geste réflexe et rapide que je ne me connaissais pas jusqu’à récemment. J’ai aussi découvert que mon sens de l’équilibre semblait s’être sacrément développé, j’ai longtemps fais de la gymnastique mais marcher sur un filin d’acier aussi facilement que je peux le faire, ça je ne l’ai encore jamais fais. Je ne vais pas mentir, je ne bondis pas vraiment comme un chat, je saute peut-être un peu plus haut que la moyenne avec une détente sèche assez impressionnante mais rien qui pourrait vraiment sembler sur-humain. En fait, c’est plutôt cool d’avoir ce pouvoir dans certaines situations, par chance je n’ai pas hérité de la flemme naturelle des chats, pas besoin de dormir plusieurs heures par jour et je ne me suis pas découvert une peur craintive de l’eau ou de l’aspirateur, il n’aurait manqué plus que ça tient ! En tous les cas, ce pouvoir est une sacré aubaine, les réflexes trouvent une utilité dans la vie quotidienne, l’agilité et l’équilibre sont toujours pratiques quand je fais un peu de gymnastique, mais j’avoue que parfois je me surprends moi-même de ce que j’arrive à faire avec ce pouvoir, le fait que je ne fasse que commencer à entrevoir la vérité a peut-être son mot à dire non ? Aperçu pouvoirMaitrise : Maitrise ?! Vous allez quand même un peu vite en besogne là, ça ne fait pas si longtemps que j’ai commencé à noter les changements, en réalité ça doit faire peut-être cinq ou six mois, au début j’ai juste pensé que ça venait de mon passage en drowsiness house et de mon sommeil enfin revenu dans l’ordre mais j’avais déjà été plusieurs fois là-bas, alors je ne pense pas que ça y soit lié. Je n’ai pas encore pris totalement conscience de ce pouvoir, je n’ai donc pas commencé à le maitriser, je m’amuse plus qu’autre chose à me voir faire des choses assez surprenantes comme me promener sur le rebord d’un toit avec une précision et une assurance incroyable, je m’amuse à me voir avoir des réflexes et une rapidité d’exécution qui dépasse l’entendement. J’en suis au stade de la prise de conscience, même pas encore la découverte des capacités et les limites mais bel et bien de me dire que j’ai un pouvoir qui n’a rien d’anodin. Bien que je parvienne à quelques « exploits » quand je me force, ce n’est pas constant, c’est même plutôt inconstant, il m’arrive d’avoir besoin d’un réflexe sans parvenir à l’utiliser, il m’est aussi arrivé d’être abandonnée par mon sens de l’équilibre en plein milieu d’un tronc d’arbre. A plus long terme dans la découverte, le pouvoir permettra de réaliser des bonds assez impressionnants en longueur. La détente sèche permettra de passer d’un stade assis à passer au-dessus de quelqu’un de taille moyenne, les réflexes gagneront en intensité. La capacité sera beaucoup plus stable et dépendra moins de l’intensité d’un moment mais bien de la volonté de l’utiliser. Au stade de la maitrise, le pouvoir sera disponible au vouloir et non lié à une situation spécifique pouvant les nécessiter. Les réflexes seront aiguisées et pointues, l’agilité permettra des prouesses surprenantes. Spoiler : Je ne sais pas si on peut dire ça, mais j’ai commencé assez jeune à aller dans ces centres de soin. Ca avait été à la base l’idée d’un psychologue que je voyais lorsque j’avais seize ou dix-sept ans. A ce moment-là, mes nuits étaient toujours courtes, ne dépassaient pas les trois heures, parfois un peu plus, mais surtout elles frappaient n’importe quand, parler de narcolepsie n’avait rien d’excessif. Je m’endormais en cours, au milieu d’une discussion, alors j’y suis allée pour la première fois et tout s’est passé à merveille, mon sommeil revenu à la normale, rien n’avait changé, tout était « parfait » si l’on peut dire. Ca dura...deux ans, un peu plus peut-être et puis cette fois, ce fut de l’insomnie, je ne dormais plus, somnifères et calmants plus forts les uns que les autres ne faisaient que me rendre plus comateuses, mais pas la moindre once de sommeil. Ca dura une année et finalement à vingt ans, je décidais d’y retourner une seconde fois, et cette fois encore, la solution fut parfaite, mes nuits redevinrent paisibles, elles étaient complètes, un bébé ne dormait pas aussi bien que je dormais. Et ça dura ainsi plusieurs mois, avant que mes nuits ne deviennent un n’importe quoi...par ma faute. Je me couchais tard ou tôt pour être exacte et je dormais peu, j’ai foutu en l’air mon système de sommeil de la sorte, et j’ai vécu avec ce dérèglement, décidant de m’y faire plutôt que de continuer les remèdes des drowsiness houses. Pourtant à vingt-quatre ans, j’y retournais, pour deux ans et demi de calme à nouveau et quand le sommeil m’abandonna à nouveau, je décidais d’y retourner. C’était la solution facile, un moment là-bas et tout rentrait dans l’ordre, mais c’est que les fois précédentes, je n’avais pas commencé à développer des aptitudes. **** description du personnage Psychologie/Caractère : Je vous souhaite un bon courage pour comprendre mon caractère. Quoi que à la réflexion, ça n’est pas forcément si difficile que ça, on peut dire que je m’en fous de tout. Ce n’est pas un caractère à moi qui me fait dire que je m’en fous de tout, c’est juste médical, je suis atteinte d’ataraxie, autrement dis de la maladie du « calme d’esprit ». C’est plutôt rare et souvent les médecins pensent plutôt qu’il s’agit d’un trouble psychologique, d’autant que je m’en souvienne, je m’en suis toujours foutue de tout, alors c’est peut-être ma nature. Peu de choses me troublent ou me dérangent, on peut me dire insensible mais une arme pointée sur moi ne me fera pas trembler le moins du monde, quand même ce fut Charles Manson qui la tenait. Certains s’amusent de cet état de fait, personnellement je ne vois pas ce que cela a de drôle, il est des fois où j’aimerais bien être normale et ressentir des émotions comme un être lambda. Je n’ai pas vraiment ce luxe, par empathie oui, autrement...non, pas vraiment. Pour ceux qui se posent la question, mon corps ressent comme un autre corps, la douleur, le plaisir, l’envie, ce sont les émotions qui glissent sur moi, la peur, le stress, l’amitié, l’amour. J’ai appris à vivre de la sorte, je sais quand une personne est un ami, quand au contraire je ne peux pas m’y fier, beaucoup de personnes qui me côtoient ne se sont jamais rendues compte de ma petite différence.
En dehors de cette absence de ressentis émotionnelles, j’ai appris tout ce qu’il faut savoir, la vision manichéenne, le Bien et le Mal, comment faire la différence. Je ne suis pas un monstre sans coeur, je suis même de nature généreuse, je tends la main pour aider les gens parfois trop naïvement d’ailleurs, mais je sais que j’ai les épaules pour supporter beaucoup de choses. J’oublie souvent mes limites, quand on ne craint pas de mourir tout semble faisable et parfois...ça joue contre moi. En société, je sais être aussi parfaitement sociable que ne le serait une soeur Middleton à un déjeuner avec la Reine, que je sais être une sale peste. J’ai appris les bonnes manières, mais je ne suis pas une petite fifille à son papa, c’est même plutôt l’inverse. Garçon manquée, pas toujours discrète et manquant parfois de finesse dans mon approche physique ou même mes mots. Si vous cherchez la douceur incarnée, je doute que j’entre dans cette définition. Je ne suis ni une menteuse, ni une tricheuse, je suis loyale et honnête, franche parfois même trop, mais mon plus gros défaut c’est que je ne sais m’imposer aucune limite, que ça soit un concours de boisson ou une partie de roulette russe.
Morphologie : Une belle femme, je crois. D’après les avis masculins, une belle femme. Je n’ai jamais été narcissique, je n’ai jamais cherché a être la plus belle et pour être vraiment honnête, il est rare que je passe des heures devant la glace à me pomponner comme une princesse. Je préfère le naturel, je me maquille peu, préférant rester ainsi que je suis que de tricher. Il faut dire que je ne peux pas me plaindre de ce que la nature m’a donnée parce que si je devais m’autoriser une seconde de narcissisme, je crois que je suis belle. Je ne l’affirmerais pas et je ne le dirais pas une seconde fois mais il est possible que je le sois. Alors si on doit faire une description de ce à quoi je ressemble, commençons par le général, un mètre-soixante-quinze et soixante kilos très précisément. Une carrure plutôt athlétique, pas au point d’avoir des bras de déménageur et des jambes de joueur de rugby, ni des abdominaux dessinés à la acteur hollywoodien, mais une allure athlétique malgré tout. Cela vient des heures à m’entrainer à la gymnastique lorsque j’étais enfant, sans doute aussi des arts martiaux et de mes recherches de trésor assurément également, la plongée est beaucoup plus physique qu’on ne le pense. Si on veut rentrer dans des détails plus précis de mon corps, des cheveux sombres, très proches du noir, des yeux bruns-vert eux aussi sombres. En continuant la descente, une poitrine assez généreuse sans arriver dans l’excès, je n’ai jamais su ce que veut dire complexée mais je ne crois pas avoir à l’être. Un ventre plat et des fesses fermes, pour finir des jambes assez longues sans pour autant passer pour une de ces mannequins sur-dimensionnées qu’on voit défiler.
Style vestimentaire : Difficile de définir un style vestimentaire bien à moi. Ou a quel style vestimentaire je pourrais appartenir puisqu’on part de la tenue tailleur-pantalon de la romancière invitée à l’université jusqu’au jean et débardeur avec des baskets. Tout dépendra ici du contexte, je sais m’habiller quand l’occasion le demande, porter de belles robes et des talons comme m’habiller très simplement pour allez trainer en ville. Maintenant si ça ne tenait qu’à moi, je passerais beaucoup plus de temps en jean avec un petit haut simple qu’avec une robe...mais j’y pense, ça ne tient qu’à moi, alors autant être honnête je suis plus souvent dans une tenue simple et décontractée que dans une tenue spéciale. Garçon manqué, je n’ai jamais vraiment aimé les robes, les jupes je les tolère mais de préférence fluides, les jupes de tailleur serrées et dans lesquelles il est impossible de marcher, je n’aime vraiment pas ça. Quand aux robes étaux ultra-moulantes, si vous me voyez porter ça, c’est que vous êtes entrain de rêver, c’est à peu près pareil si vous me voyez avec des talons de plus de sept centimètres, c’est sans doute que vous êtes entrain de rêver. Du coup je pense avoir répondu à la question mode, je ne la suis absolument pas, je me fiche que le rouge soit à la mode et que le vert soit à éviter par mauvais goût, celui qui me dictera ma conduite n’est pas encore né, je m’habille comme je l’entends. Avec un soucis d’accorder les couleurs quand même, vous ne me verrez pas arriver avec un pantalon marron, un haut verre et une veste rose...je n’ai même pas de vêtement rose de toute façon, alors ça règle le problème non ? Bref, je m’habille pratique et pas toujours super-esthétique.
Maladie/allergie : Je suis plutôt une dure à cuir dans mon genre, pas Wonder Woman mais j’ai eu la chance de ne pas être une grande malade. Le pire fut je crois mon appendicite quand j’avais huit ans, mais finalement c’est une opération assez bénigne de nos jours pour ne pas pouvoir dire que ce fut une opération lourde. J’ai connu quelques passages dans des hôpitaux, une fois pour une chute à moto, une cheville foulée, une autre fois pour une épaule démise après avoir rencontré un arbre alors que j’étais à vélo. Une fois un peu honteuse pour faire des radios de mon dos devenu douloureux après une chute liée à du verglas, un pas et puis zip sur les fesses, mon dos n’a pas franchement aimé la rencontre entre mes fesses et le sol. Une petite erreur de jeunesse me vaut une cicatrice perdue dans mes cheveux, souvenir douloureux d’une enfant encore très jeune...probablement tenant à peine sur ses jambes, et de sa décision stupide de tirer sur une chaise mise sur la table le temps de laver le sol, la suite je pense que vous l’imaginerez comme des grands ?
Autrement j’ai toujours eu beaucoup de chance avec les maladies du genre rhume, gastro et autres grippes qui font parler d’elles en fonction de la saison. Je ne suis pas extraordinairement souvent malade, j’ai un jour ramené une super insolation d’un de mes voyages en Arabie Saoudite et une autre fois une tourista d’Egypte. Ceci mis à part, je me connais une intolérance au lactose à forte dose, autrement dis un bol de lait ça va, un bol de lait et un morceau de fromage c’est pas franchement la joie, un bol de lait, un morceau de fromage et une glace, c’est un lendemain pas agréable à rester clouée au lit. Médicalement je n’ai pas connu grand chose d’autre, des égratignures, quelques coupures mais rien de franchement inhabituel ni handicapant.
**** histoire
Prologue : Mon histoire, comme toutes les histoires, commence avec un homme et une femme, et ça commence en plein dans un cours d’histoire. L’histoire d’un jeune homme attiré par la belle de sa promotion, de quelques phrases séductrices, d’instants fragiles mais ces deux personnes ne sont ni mon père, ni ma mère pourtant. Ce sont juste deux étudiants qui s’aiment un peu bêtement, maladroitement également. Ca commence pourtant bien, une rose, un grand sourire charmeur, la belle se laisse séduire, et puis dans la maladresse d’un moment passé dans les toilettes de l’université en question, une petite surprise qui devrait naitre neuf mois plus tard. Oui mon histoire commence bizarrement, habituellement ça commence dans un vrai amour, d’un couple marié ou qui se marrie pour l’arrivé de cet enfant, mon histoire a commencé ici, enfin c’est un peu absolu de dire cela de la sorte mais c’est la vérité, d’un simple et bête moment de plaisir qui ne connut pas l’habileté d’une protection contre les enfants et c’est ainsi que je devais naitre. Pourtant de ces deux êtres biologiques, je ne rencontrerais jamais que le père, et cela ne devait arriver que vingt-trois ans après ma naissance. J’en appris plus sur ma mère et notamment sur la raison qui vient lui interdire l’avortement, la religion, dans le monde actuel on pourrait presque oublier ce qu’elles valent encore ces religions pas vrai ? Quoi qu’il en soit, ma mère n’avorta pas, préférant me laisser au soin d’un orphelinat après ma naissance, elle me laissa pourtant un prénom, Aurore et une lettre qui devait m’être remise pour le jour de majorité.
Enfance (0-11/12 ans) : N’allez pas croire pour autant que mon histoire fut la magnifique histoire d’une femme qui combattit la vie et l’adversité pour réussir à devenir une romancière, ça serait honnêtement surfais car j’ai grandis avec une cuillère d’argent dans la bouche. Revenons pour cela à quelques mois après mon arrivée à l’orphelinat et arrêtons nous sur le couple de Richard et Katherine Bailey, couple charmant, marié depuis un peu plus de trois ans et ayant toujours voulu un enfant. Il s’avéra pourtant qu’après plusieurs années d’essais et de conseils de sexologue, aucun enfant ne semblait avoir envie de venir parfaire la vie du couple. L’ambiance virant au maussade, ils en vinrent aux tests plus pointus qui finirent par mettre en évidence une incapacité de monsieur à donner la vie. Il fallut du courage à ce charmant couple pour appréhender la nouvelle et l’accepter, mais ça finit par être chose faite et quelques mois plus tard, ils étaient à l’orphelinat pour une première rencontre avec une des personnes en charge des enfants. Plusieurs autres moi plus tard, et ce fut mon aubaine que cette attente nécessaire puisque cela me permit entre-temps d’arriver ici à l’orphelinat, ils eurent enfin l’autorisation d’adopter un enfant...Une fille selon leur choix, moi. Petit poupon gazouillant s’exprimant principalement par pleurs et cris inintelligibles et qui n’avait pour tout souvenir de son passé qu’une lettre et un prénom.
Je vous l’ai dis, ma vie ne fut pas misérable, elle ne fut pas un combat quotidien et acharné pour avoir le droit de continuer de vivre. Ce couple était amoureux, charmant et très loin du besoin, monsieur était directeur d’une banque internationale spécialisée dans les grosses fortunes et les pays tandis que madame enseignait l’histoire à la prestigieuse université de Oxford. Alors non, ma vie ne fut pas un long combat difficile, ce fut même une vie plaisante et une enfance facile, si ça n’était que j’étais différente des autres enfants, j’étais dans mon coin, j’avais des réactions que les éducateurs ne comprenaient pas, je restais seule et quand j’étais avec les autres enfants, je semblais perdue. C’est ainsi que ça commença, avec les premiers mois d’école pendant lesquels je découvrais que la société et moi, nous semblions avoir comme un gouffre entre nous, une sorte de rupture, comme si...quelque chose me changeait des autres. C’est aussi comme ça que je fis la rencontre pour la première fois avec un psychologue, autant dire que ça ne fut pas un franc succès, il faut dire que son fort accent français avait de quoi faire rire, il faut dire aussi qu’il n’apporta en plusieurs séances, ni aucune solution ni aucune indication nouvelle. Selon lui j’avais « un problème à me lier avec les autres », à noter qu’à ce moment-là j’avais neuf ans et que c’était là la conclusion de mes enseignants et parents...
Par chance le psychologue suivant fut un peu plus compétent, mais il réfutait la possibilité et l’existence de certaines maladies dont l’ataraxie. Selon lui je souffrais d’un problème lié à l’abandon de mes parents biologiques et l’adoption qui s’en est suivie...oui bien sûr docteur, une gamine à peine née, elle comprend parfaitement qu’elle est abandonnée et adopté à sept mois, elle réalise parfaitement ce qui se passe. Il tenta une solution curative à coup de médicaments dont le nom complet m’échappe pour le moment, je me souviens juste qu’il fallait les avaler et que de me les faire avaler n’avait rien d’évident. Non que ça me dérangeait ou que je n’aimais pas le faire mais plutôt que j’avais de la peine à le faire, comme certains ont du mal à se lever le matin, moi j’ai du mal à avaler des pilules, idem pour les chewing-gum et même les bonbons durs j’avoue ne pas être à l’aise avec. Quoi qu’il en soit, ça donna quelques menus résultats, je dormais comme une masse la nuit, mais surtout, j’apprenais les autres, j’étudiais et copiais le comportement des autres enfants en société. Autant dire que mes enseignants finirent par me considérer comme garçon manqué rapidement quand je tapais sur l’épaule des autres garçons et enfants. Je l’ai dis aussi que je n’étais pas la plus féminine pas vrai ?
Adolescence (12-18 ans): Par chance, avec le temps, je finissais par mieux comprendre comment fonctionnait la société, j’apprenais à mieux comprendre le fonctionnement des gens entre eux, les comportements de la cours de récréation, mais le vrai grand apprentissage se fit avec ce même psychologue qui m’avait donné des médicaments lorsqu’il décida de faire avec moi des séries de tests psychologiques. Il finit par en conclure un certain problème avec les notions manichéennes, autrement dis une certaine difficulté à faire la différence entre le Bien et le Mal. Alors mes parents firent ce que tous les autres parents auraient fais, ils décidèrent de me faire suivre un cursus scolaire à la maison avec une préceptrice dont je pense aujourd’hui encore beaucoup de bien. Elle m’apprit tout ce que l’école m’aurait appris, mais elle m’apprit également les comportements en société et la différence entre le Bien et le Mal, elle tenta en vain de m’apprendre la valeur de la vie mais aujourd’hui encore « une vie est une vie non ? » Quoi qu’il en soit, je fus bonne élève pendant toutes ces années, mais je sortais très rarement et mes sorties étaient souvent de cuisants échecs, non que je ne plaise pas aux garçons mais tout simplement que je ne comprenais pas la nécessité qu’ils avaient d’utiliser des adjectifs que je trouvais déplacés, voir parfois d’avoir des gestes qui n’avaient rien d’un comportement en société. Aujourd’hui encore, la drague est une chose que je n’ai toujours pas saisis, il y a tellement de comportements différents entre ceux qui semblent timides et ceux qui s’y sont si directs, sans oublier le panel complet entre les deux de menteurs et autres crétins. Ce fut aussi ce médecin qui conseilla à mes parents d’aller dans une maison du sommeil pour aider ma narcolepsie a passer et ça marcha plutôt bien. J’avais seize ans, mais je retrouvais le sommeil d’un bébé, paisible, calme et reposant.
C’est aussi dans cette tranche d’âge que je commençais la gymnastique et les arts martiaux. Mes parents essayaient de me trouver des centres d’intérêt que je saurais aimé et apprécié, je leurs faisais plaisir en participant activement en gymnastique et au karaté. Je le faisais plus pour eux que vraiment pour moi, moi je n’en avais pour ainsi dire rien à faire, peu m’importait, ça me distrayait, ça me défoulait, j’y passais du temps et j’étais loin d’être maladroite. J’avais commencé en gymnastique acrobatique pour devenir vraiment douée dans un style peu connu, le tumbling (cf aperçu pouvoir de 0:11 à 0:16), style très impressionnant de part la rapidité d’exécution nécessaire, un parfait apprentissage des gestes et des enchainements s’avérant indispensables pour ne pas finir en désastre. Quand aux arts martiaux, je dirais que là c’était principalement le côté utile qui me venait à l’esprit lorsque j’y pensais, savoir se défendre peut toujours être nécessaire, les cours de « bien et mal » m’avaient fais comprendre que ce monde pouvait être dangereux, c’est pour ça que bientôt ce ne fut plus juste la karaté mais aussi le taekwondo lorsque j’eus seize ans, à noter que se rajoutera encore le muay thaï l’année de mes vingt ans.
Côté famille c’était simplement parfait, je ne crois pas qu’il puisse y avoir un autre mot pour parler de ça. C’étaient des parents présents malgré leur travail, j’avais une mère avec laquelle le dialogue passait facilement, inquiète par cet état si particulier qu’était le mien avec ma façon de sembler ne m’attacher à rien, ni ne rien aimer. Mon père était inquiet et concerné lui aussi, beaucoup moins que ma mère, mais je retiens surtout nos longues nuits à regarder des films jusqu’à pas d’heure. Je me fichais du film, tout ce qui m’importait c’était d’être là, allongée avec lui. Je pense que malgré mon ataraxie, j’ai toujours eu un sens de la famille plutôt fort, je suis protectrice et je les ai toujours aimé je crois. Ils étaient là, ils m’ont donné une éducation digne, ils m’ont même guidé dans ma voie d’étude, bien que je me dois d’avouer que ma mère voulait vraiment me voir entrer dans cette voie qui était la sienne et si possible dans l’université où elle étudiait. C’est ce que je fis finalement, je travaillais pour obtenir d’entrer à Oxford, direction les classes d’histoire, je n’avais pas de projet d’avenir, je ne savais pas ce que je voulais faire alors pourquoi pas apprendre de l’histoire ?
La Majorité (18-21/22 ans) : La majorité...l’âge béni pendant lequel on commence finalement à faire de grosses bêtises comme d’emprunter la voiture des parents et de la ramener rayée comme si elle avait frotté une barrière de sécurité sur des kilomètres. Mais ça n’arriva jamais avec moi, c’était une époque difficile que celle-ci, je voyais les autres à l’université pour qui tout semblait simple, se lier aux autres, prendre leurs mains et s’aimer, s’embrasser, autant de choses que je n’avais pas vraiment la chance de faire. Je me sens creuse et vide, je les regardais avec l’espoir qu’un jour je puisse aussi ressentir tout ce qu’ils ressentent, mais avec cette impression que jamais ça ne sera le cas. Je me foutais de tout, sauf de me foutre de tout, situation délicate, cercle vicieux, d’autant que l’insomnie me gagnait de plus en plus, la solution miracle semblait perdre de son efficacité et désormais je peinais honnêtement à dormir j’étais insomniaque, je ne dormais jamais vraiment, mes yeux se fermaient mais seulement à moitié, je roupillais mais j’étais éveillée, ça n’était pas reposant, c’était difficile à gérer et après une année, pour mes vingt ans, je décidais de retourner dans une drowsiness house et quand j’en ressortis, tout allait à nouveau parfaitement bien. Quelques jours pas terrible plus tard, je dormais à nouveau comme un bébé et je retrouvais la forme, ce qui fut un bien autant qu’un mal.
Désormais les choses revenues dans l’ordre, je décidais d’essayer la vie en société et pour se faire, je commençais à sortir. Bon, ça ne fut pas vraiment un succès mémorable, les premières sorties furent très difficiles, elles étaient surtout peut-être déjà trop...comment dire...inhabituelles ? Moi qui n’était jamais vraiment sortie, je me retrouvais dans des soirées étudiantes avec alcool à profusion, filles plus déshabillées que nécessaire par temps de pluie sur l’Angleterre, alors non, ça n’était pas vraiment ça. Et je décidais d m’acclimater, de prendre sur moi et faire un effort, d’entrer dans le rythme des soirées, j’avais eu le temps d’étudier les autres, seule dans mon coin, et je copiais ce qu’ils faisaient, le répétant et le comble était de voir que ça marchait. Je me formais une vraie vie sociale, des personnes que je considérais amis, des personnes avec qui ça ne pourrait jamais aller, et un petit copain avec qui ça fut un cuisant échec. Si je comprenais les amitiés, l’amour restait un mystère entier d’autant que je ne crois pas qu’on puisse vraiment parler d’amour dans son cas, en tout cas ce fut enrichissant, ça me permit de comprendre que les mecs sont des cons...pas tous, mais pas loin. Je finis aussi par réaliser que mon corps réagissait beaucoup plus en présence d’une femme que d’un homme, sans jamais vraiment m’avouer un état de fait bien particulier.
A côté de ça, les études se passaient bien, sinon des journées de fatigue extrême, car à me coucher tôt et me lever juste une heure plus tard, j’avais moi-même réussis à bousiller mon système de sommeil revenu à la normale. C’est par « punition » que je choisis de ne pas aller de suite dans une drowsiness house et puis les choses revinrent presque à la normale une fois mon rythme de vie un peu plus stable. Je ne dormais pas des nuits entières, elles étaient courtes, mais reposantes et largement suffisantes, c’était cinq heures au maximum, mais je débordais d’énergie, aussi je ne m’inquiétais pas. Je ne brillais pas vraiment dans mes études, pas totalement concentrée ni la tête à ce que je faisais, entendre parler d’histoire, de pyramides, de temple, de civilisations, c’était une belle chose, mais j’aurais préféré que ça se matérialise sous me yeux, et c’est ainsi que je commençais à écrire. J’inventais une héroïne qui ne s’appelait que par son prénom, Venus. Et elle vivait des aventures historiques épiques, embarquer à diverses époques de l’histoire selon celle que j’étudiais, elle y évoluait au milieu des personnages d’alors, parfois femme importante, parfois femme du peuple, j’écrivais ça comme si elle racontait sa vie là-bas, comme un journal intime, j’ignorais que ça serait un jour publié.
La Maturité (22 ans - 27 ans) : C’est à cette époque que commença ma première quête. Je n’avais pas ouvert la lettre avant mes vingt-deux ans, pourquoi reste un grand mystère, mais je ne l’avais jamais fais. Et la quête de mes parents ne dura que quelques mois mais elle me donna un certain goût pour « l’aventure ». N’exagérons rien toutefois, je n’avais fais que rechercher mes parents à partir de la lettre que m’avait laissée ma mère. Une lettre où elle s’excusait, où elle se disait prête à me voir quand je serais majeure et je n’eus aucune hésitation à utiliser ce nom et cette date de promotion pour me lancer à leurs recherches. Malheureusement mes pas m’amenèrent dans un cimetière où je ne pus jamais que déposer une gerbe de fleurs sur la tombe d’une inconnue qui était ma mère. Je pus en revanche retrouver mon père grâce à cette même lettre, il a une famille, une passion pour le football qu’il tente en vain de transmettre à ses filles. Je ne l’embarrassais jamais en venant le voir devant sa famille, nous discutions dans un café pendant une année, nous discutions de ma mère, de comment j’étais née, de lui, de ce que je voulais devenir et puis nous dûmes mettre un terme à ces entrevues. Il ne voulait pas me voir entrer dans sa vie comme sa fille et sa femme se faisait une toute autre idée de la relation entre nous, aussi je choisis de quitter sa vie, ne cherchant plus jamais à le revoir.
Diplômée à vingt-trois ans, je ne savais que faire de ma vie, je regardais dans les concours officiels de la fonction publique sans rien trouver qui ne m’intéressait, et je me retrouvais bientôt à lire une bande dessinée au lieu de chercher du travail, c’est en lisant cette bande dessinée qu’une idée idiote m’est venue. J’ai donc décidé de postuler au Security Service, le MI-5. Bien moins connu que le MI-6 représenté fièrement par James, le MI-5 est chargé de la sécurité à l’intérieur du territoire, formant des agents de terrain pour assurer la sécurité de personnes importantes, des secrets de la nation, de la protection des bijoux de la royauté. Je m’y motivais et fus prise, suffisamment intelligente pour pouvoir entrer à l’école de formation, suffisamment entrainée physiquement pour ne pas mourir. J’appris des choses nouvelles, du genre qu’on apprend dans les livres, les armes à feu, les systèmes d’armement, les explosifs, reconnaître de faux documents, reconnaître des personnes potentiellement dangereuses. Des cours de self-défense, un apprentissage des règles internes, je brillais en agent de terrain en formation, et deux années plus tard, j’étais prête et formée à commencer les missions, j’avais vingt-quatre ans et quelques espoirs entretenus par les films d’une vie crépitante.
Mon premier arrêt fut pourtant une drowsiness house, toujours la même en fait, pour me permettre d’être au meilleur de ma forme. Mais je fus vite...désappointée par le quotidien de ma vie, rien d’excitant, ni d’entrainant, pas de grand terroriste à pourchasser, au mieux des pirates informatiques suspectés d’avoir flirté de trop près avec des sites sensibles, mais jamais rien de sérieux. Il y eut bien une course-poursuite à pied dans les rues de Liverpool mais ça ne fut ni grisant, ni vraiment plaisant, en fait mon quotidien était plutôt plat et calme sinon pour des fausses alertes. Et puis il y a un peu plus de un an de ça, enfin quelque chose d’intéressant. Un vendeur d’arme de l’IRA venait avec apparemment une grosse quantité d’armes à feu qui devaient être vendues sur le territoire. Pour la première mission excitante, elle fut aussi le début de la fin, si je puis dire. Je n’ai jamais ressentis une excitation comme ce jour-là, là au milieu de ces tirs, je me sentais bien. La mission ne s’était pas passée comme prévue, mon collègue en est mort et je doute qu’il dise que ça fut un succès. Le vendeur d’armes ne fut même pas appréhendé, sa cargaison d’armes non plus, si ce n’était une caisse qu’il avait déchargé. Une petite tête nucléaire qui me valut un mal de tête carabiné, dans la pluie de balles, un tir perdu l’avait touchée et si elle n’avait explosé, elle fuyait, ce qui ne fut jamais une conséquence bien grave, elle fut rapidement mise sous scellée quand à moi, si les radiations m’avaient touchés, ça n’était ni dangereux, ni mortel, juste une semaine de mal de crâne.
Pourtant les choses allaient changer six mois plus tard. Je n’avais pas eu de mission de terrain et je devais consulter le psychologue régulièrement puisque mon co-équipier était mort et qu’il était apparent que je semblais en être totalement détachée. Parfaitement vrai, ça ne me touchait pas, mais ça inquiétait mes supérieurs sur ma capacité à assurer mes taches, alors pour faire plaisir au psychologue, je faisais semblant de prendre ses médications, et pour mes nuits, je lui promis de retourner encore une fois en cure. Cette fois fut pourtant comme toutes les autres, un peu de repos là-bas, une prise de sang et c’était fini. Trois jours plus tard, j’étais à nouveau une marmotte, et mes supérieurs me remirent sur le terrain même si finalement ça fut ennuyeux pendant deux bon mois, jusqu’à ce que le trafiquant décide de revenir. Son arrestation me fut confiée et c’est avec plaisir que j’acceptais la mission, sans savoir que quelque chose d’extraordinaire se passerait à ce moment-là. Le plan semblait bon cette fois mais c’est à croire qu’un plan A ne peut jamais être bon. Le plan B étant de rester en vie et d’arrêter le trafiquant, c’était assez basique mais il y avait de l’idée. Pourtant sur le moment je ne réalisais pas ce que je fis pour l’arrêter. Nous étions dans un port marchand et je fis un bond sur un container en détente sèche, j’agissais simplement à l’instant, tachant de rester en vie sous ce nouveau déluge de tir. J’usais de réflexes surprenants et d’une agilité féline pour arriver au trafiquant. Dans un geste d’une vitesse surprenante, je sortis mon arme pour le désarmer et je me retrouvais soudain dans une situation étrange. Je sentais...le pouvoir. Au bout de mes doigts, à une pression de la détente de sa mort et c’est par curiosité que j’enfonçais la détente. Je ne ressentis...rien du tout. Ni sur le moment, ni après et la première chose dont je pris conscience fut ce que j’avais fais pour arriver là, marcher sur une passerelle pas plus épaisse qu’une boite d’allumette et la vitesse à laquelle j’avais sortis mon arme pour tirer. Je mis ça sur le compte de l’adrénaline.
Mes chefs ne prirent pas bien mon « exécution » du trafiquant et on me retira du terrain, commençant par me donner quelques mois de latence avant de décider il y a quelques jours de me reprendre en tant que formatrice aux combats à mains nues et aux armes. Pourtant je dois avouer que mon esprit en ce moment ne se focalise pas le moins du monde sur ce nouveau travail, mais sur ces capacités que je me découvrais, sur ma vitesse de réaction nouvelle, sur mon agilité, mon équilibre. Je ne savais pas à quoi ça pouvait être lié, je trouvais ça surprenant autant que inquiétant. Je cherchais ce qui était arrivée il y a quelques mois de ça quand ça semblait avoir commencé mais il n’y avait rien d’exceptionnel, sinon mon rendez-vous dans la maison de soin. Pourtant j’y étais déjà plusieurs fois, presque une habituée, mais c’était la seule donnée « curieuse ». Aussi, je postais hier une lettre pour expliquer que je trouvais mon état curieux et que je voulais savoir si il leurs avait déjà été fais part de réactions secondaires au traitement. **** test rp Journée normale dans une vie ordinaire, il pleut des cordes dehors, c’est vraiment moche l’Angleterre, j’aurais mieux fais de choisir le MI-6 et d’aller me promener autour du monde dans des hôtels cinq étoiles au frais de la Princesse. A la place, je me retrouve à préparer les armes pour le prochain entrainement au tir qui est à venir. Des tous nouveaux qui viennent seulement d’arriver ici en formation, ils ont tout à découvrir, dont la façon d’utiliser une arme à feu, ça risque d’être amusant, la dernière section, un des participants a pris peur en tirant, il est parti de lui-même dans la foulée. Je prends chaque arme et vérifie minutieusement qu’elle soit propre, que la sécurité soit activée le chargeur plein. Le premier entrainement au tir permet de voir ceux qui ont du potentiel et ceux qui de toutes façons n’arriveront jamais à tirer droit et qui sont bons à épingler des dossiers rédigés par d’autres. Une arme entre les mains, elle tourne habilement entre mes doigts, elle glisse et m’échappe, dans un réflexe surprenant je la rattrape de l’autre main, m’arrêtant pour essayer de comprendre comment j’ai fais ça. J’avais de bons réflexes oui c’est vrai mais ça c’est sacrément nouveau quand même, comme cette fois avec le trafiquant dans le port. Je ne comprends pas ce qui m’arrive mais c’est magique, je me fais l’effet d’un chat. Mais les nouveaux arrivent et je peux commencer mon speach habituel.
Dix-sept doux rêveurs qui pensent avoir l’étoffe de héros mais après les avoir vu tirer, je peux affirmer que seulement trois parviendront un jour à rester en vie face à un ennemi armé, un d’eux me fait même l’effet d’un psychopathe qui tuerait pour une erreur de rendu de monnaie. Enfin au moins la journée est finie et il pleut toujours autant. Je soupire en quittant le bâtiment, dire que ce matin en venant il faisait assez beau pour que je vienne à pieds. J’attrape un parapluie qui n’est pas à moi et quitte le bâtiment avec, avançant sous cette pluie désagréable que le vent m’envoie dans la figure, le parapluie se tourne et se retourne, inutile autant que possible, c’est plus un poids qu’autre chose, je m’en déleste dans la première poubelle venue. J’avance, trempée jusqu’à la moelle, pressant le pas, finissant même par courir et je passe devant un skate-park, m’arrêtant un instant et repensant à mes capacités ou ce qui semble être mes capacités et si j’osais ? J’entre dans le skate-park et approche d’une rampe d’escalier en descente, un premier saut qui ne donne rien, je me ramasse lamentablement. Le second et le troisième ne sont pas franchement des succès non plus. Je me concentre avant le quatrième saut, je prends le temps de respirer, mes pieds se posent avec grâce et dans un équilibre parfait sur la rambarde que je commence à descendre avec un équilibre toujours aussi parfait malgré la pluie. Un coup de tonnerre me fait sursauter, mon pied glisse, je vois le sol approcher très rapidement, mes mains se posent par terre dans un réflexe étonnant et d’une impulsion, je me retrouve à nouveau debout. Je finis chez moi, sous une douche chaude, sortant et regardant mon reflet dans le miroir :
- Je sais pas ce qui t’arrive ma grande, mais c’est plutôt chouette non ?
Je me demande quand même comment je fais tout ça. C’est très improbable que ça soit naturel, mais ça serait lié à quoi ? Aucune idée et je n’aime pas ne pas comprendre et ne pas savoir, j’aimerais comprendre pourquoi moi et surtout d’où ça vient. Permanent ou non ? Je ne sais pas, mais j’attends vraiment de savoir, je me demande si la drowsiness house saura me donner une explication ou si ça n’a rien à voir avec eux...Et puis je pourrais utiliser ces dons autrement que pour m’amuser non ? Avec un entrainement militaire et mes aptitudes, j’ai sûrement mieux à faire qu’apprendre à des petits jeunes à tirer, je me trompe?
**** derrière l'écran Pseudo : Daftpink Comment avez vous connu le forum : Une joueuse Votre avis sur le forum : Splendide ! Autre chose à dire : Nada
Dernière édition par Aurore Bailey le Sam 28 Mai - 23:39, édité 4 fois |
|