Je suis une fille intelligente. Je sais, ça peut paraître prétentieux dit comme ça mais c’est vrai. Sauf que je ne le montre que pour les sujets qui m’intéressent vraiment. Ça m’a posé pas mal de soucis quand j’étais en études.



Je sais joindre la détermination et la fiabilité dans mon travail et dans ma vie de tous les jours. C’est pas visible comme ça au premier regard surtout si on compte sur ma première mission ratée mais heureusement j’ai eu tôt fait de me rattraper. Mais quand je me fixe un but je m’arrange toujours pour l’atteindre. De même quand on me demande quelque chose, je le ferais, par n’importe quel moyen.


Je suis quelqu’un d’enjoué, d’optimiste même. J’ai une bonne étoile et elle veille sur moi alors j’essaie de transmettre cette bonne humeur à tous ceux qui m’entourent. Je remonte les troupes quand le moral baisse et j’essaie toujours de voir le côté positif des événements quel qu’il soit.


Je suis quelqu’un de fidèle en amitié, en amour, quelque soit l’engagement, je tiendrais mes promesses. C’est pour ça que lorsqu’on me trahit je garde une rancune à vie, et mon ex peut encore en témoigner. Je ne m’énerve pas, pour ainsi dire jamais mais la colère froide est toujours la plus dangereuse à ce que l’on dit.

Morphologie :



Je ne suis ni grande ni petite même si je pense que je suis dans la moyenne basse niveau taille mais ça ne m’a jamais complexée. Il parait que je ressemble beaucoup à ma mère, enfin c’est ce que dit mon entourage, personnellement je pense être un savant mélange de l’amour de deux personnes. Evidemment là vous allez me prendre pour une incorrigible petite innocente qui se laisse aller dans les souvenirs, mais non. Je ne fais que dire ce que je pense. Point final.
Comme tous les membres de ma famille, j’ai des cheveux sombres à la seule différence que les miens sont longs, ondulés et que j’aime par-dessus tout les laisser libres sur mes épaules. On pourrait leur trouver des tas de défaut mais je n’arrive pas à m’en plaindre. Surprenant je sais.
Venons-en à mon visage, assez ovale avec un front peut-être un peu trop large mais mes grands yeux ont tendance à l’éclipser totalement ou presque. Je les trouve immenses avec les longs cils qui les bordent et leur couleur châtaigne qui ressort incroyablement. Parfois en les fixant dans une glace j’ai l’impression qu’ils vont m’avaler. Oui, je sais, pas l’endroit pour les anecdotes. Donc dans le visage, il reste le nez discret, les joues un peu trop creuses et les lèvres assez pulpeuses, d’elles non plus je ne suis pas trop mécontente même si mon frère avait souvent des réflexions désobligeantes à faire dessus. Mais je vous épargne tout ça.
Après que dire ? Que j’ai une silhouette plutôt harmonieuse, pas des courbes à hanter les pensées d’un homme le jour et la nuit mais quelque chose de potable quand même. Avec une petite fierté pour mes jambes de danseuse, bien qu’à la maison on parlait plus foot.

Style vestimentaire :



Je n’ai pas vraiment de style particulier. Ou alors j’ai mon style et ça me va comme ça. Je suis passe partout. Invisible et pourtant là. Mais je m’habille surtout en fonction de ce que me demande mon travail. Pour la ville ou pour une mission. Il est pas question que je me loupe et c’est toujours dans ces cas-là que je serai capable de faire une gaffe. Il faut donc que je ressemble à monsieur et madame tout le monde (enfin surtout madame hein) et que j’arrive à me fondre dans la masse.
Dans ma garde-robe, vous trouverez donc, si un jour vous fouillez, – mais pourquoi iriez-vous fouiller dans ma garde-robe ? – bref, je disais vous trouverez une jolie panoplie de sous-pull, débardeurs et tee-shirt de toutes les couleurs, pour s’accorder avec n’importe quelle tenue. Il y a aussi un nombre incalculable de jeans toutes formes et toutes couleurs, du délavé au denim le plus foncé, presque noir. Après semées ici et là, il y a bien deux trois jupes, trois quatre robes, mais rien de très affriolant. Le strict nécessaire quoi.
Par contre, j’ai un petit défaut, j’adore les accessoires, j’ai beaucoup trop de colliers et autant de boucles d’oreilles. Bientôt je suis sûre que j’en aurais assez pour en changer tous les jours, sans remettre les mêmes durant une année entière. Mais on a tous ses petits plaisirs personnels. Moi c’est les babioles à deux livres à peine mais qui sont du plus bel effet.

Maladie/allergie :


Je n’aime pas les médecins. Ça vous ausculte et ça vous trouve des maladies auxquelles vous n’avez jamais pensé. Avec tout ça, vous devenez hypocondriaque alors que vous allez très bien. Ça a un côté presque surnaturel tout ça. Une capacité étrange à agir sur l’inconscient du tout à chacun. Là où pour le coup j’ai de la chance c’est que je pense que tout mon être a très bien compris cette aversion pour le monde médical et tout ce qui l’entoure. Donc… je ne suis presque jamais malade, et quand je le suis ça se soigne en moins de deux jours sans avoir vu le moindre petit stéthoscope ! Le rêve en somme pour une personne comme moi. J’ai cherché le pourquoi de cette répulsion mais pas de réponse. Ma mère ne m’a jamais traumatisée à coup de médicaments trop nombreux ou de visite chez le médecin au moindre éternuement. Mon père n’appartenait pas à ce monde fait de piqûres et de murs blanchâtres. Et aucun des membres de ma famille n’est mort ou ne s’est retrouvé paralysé à la suite d’une erreur médicale donc je ne vois pas. Et après tout je ne m’en porte pas plus mal !

Je suis née à Manchester en Angleterre, patrie de la Reine et du football. Enfin disons surtout du football mais j’aurais l’occasion de m’y attarder un peu plus par la suite. Je suis née en 1990, à l’hôpital dans la maternité choisie par mes parents, maternité qui avait vu naître mon cher frère aîné, Alex, prénommé ainsi en l’hommage de Sir Alex Ferguson qui ne l’a sans doute jamais su – Football, Football quand tu nous tiens –. En réalité je me rends compte que ça va être difficile de parler de la ville dans laquelle j’ai vécu jusqu’au collège sans parler foot. Mais je vais essayer. J’ai fait une grande partie de ma scolarité là-bas et disons que sans être à l’état de cancre notoire, je ne trimais pas non plus comme une perdue. En réalité, j’ai des facilités, une excellente mémoire visuelle doublée d’une impressionnante mémoire auditive de quoi dégoûter une armée entière d’élèves assidus et stakhanovistes. Du coup, avec autant d’avantages, je me suis souvent reposée sur mes acquis sans chercher à aller plus loin, sauf en littérature et en histoire, deux matières qui me passionnent au plus haut point. Mais voilà le soucis, pour que je m’aventure plus loin que le strict minimum, il faut que le sujet m’intéresse. Du coup, les maths, en particulier la géométrie, et les sciences ont beaucoup souffert !


Je suis certaine que si je vous dis Manchester et que vous êtes un homme vous allez penser « united » ou « city ». Si c’est le cas, et je serais bien évidemment surprise que ça ne le soit pas, laissez moi vous dire : « welcome to my life ! » J’ai grandis comme je vous le disais un peu plus tôt dans cette ville où les matches de foot succèdent aux matches de foot et où la population voue un culte plus grand à ce sport qu’à la Reine Mère ! Mais le pire c’est que ça ne surprend personne ! Le pire aussi c’est que ma vie entière était environnée par ce Dieu Unique et adepte de la lobotomie. Ça commençait dès le matin : Football au petit-déj avec les réactions du match de la veille « comme machin était nul ! » « Comme on a mis la pâtée à bidule ! » (alors qu’on a pas bougé de son fauteuil – Whaou !) – Football durant les cours car il y a toujours un petit malin pour rapporter le journal ou son ballon dans la classe – Football le midi parce qu’il y a un tournoi sur le stade de l’école entre la classe de X contre la classe de Y – Football l’après-midi avec le retour sur les scores du match du midi – Football au goûter quand mon frère ramène des potes et que mon père s’improvise entraîneur – Football pendant le dîner, ça commente et ça se prépare pour le match du soir – Football le soir, ben oui y a toujours un bon match, à la télé ou au stade. Et le lendemain, c’est reparti pour un tour. Et c’est usant !


Là on touche un point sensible, une faille immense et sans cesse ré-ouverte quoi que je fasse. Ça a commencé alors que je n’étais encore qu’un bébé. La maison parentale, lieu de quiétude et de douceur, a été cambriolée, s’en suivit un incendie dû à un court-circuit. Mais ce souvenir reste pour moi instinctif, car je ne me le rappelle pas. J’ai simplement remarqué que j’ai développé une phobie du feu lors d’un camping familial. Tout est revenu, tatoué en moi, avec un simple feu de camp. Insomnie, terreur nocturne, sursaut au moindre bruit. La douceur de ma mère n’arriva pas à m’apaiser, j’avais cette peur en moi et elle ne pourrait jamais partir. Par la suite, j’ai été plus que méfiante envers chaque proposition de soirée en forêt entre amis, chaque invitation pour un barbecue, chaque vacances dans un superbe chalet. Les feux qu’ils soient de camps, pour se nourrir ou pour décorer devaient être bannis de ma vie. J’ai certainement manqué beaucoup de soirées et d’amitié à cause de cela mais il en allait de ma vie, de ma santé mentale presque.
Et puis, après autant de précaution, j’ai une ma première mission pour le NWO, organisme dont je parlerais un peu plus tard. Une mission qui allait s’avérer impossible. Je devais suivre un power = un type ou une nana (ici c’était un mec) qui a des pouvoirs que d’autres n’ont pas, moi en l’occurrence. Bref, une filature, on m’avait expliqué le topo, la procédure, les techniques à avoir, un peu comme à l’école, j’avais la théorie et on me lançait dans la pratique. Au départ, on se dit pourquoi pas ! Sauf que le power en question avait la capacité de dompter… allez je vous laisse devinez… oui bonne réponse de la demoiselle du fond ! LE FEU. Mon plus vieil ennemi revenait par la petite porte pour me faire coucou. Du coup, j’ai été moins prudente, paralysée même parfois, et je me suis fait remarqué par ce type là. Il m’a balancé une flammèche qui m’a évité de peu, je me demande encore comment. Je suis restée là prostrée, inconsciente de ce qui se passait autour de moi. Le vide total. Au fond, j’espère que l’on ne me proposera plus d’affaire de ce type, sauf en cas de mission suicide !


Mais revenons au lycée et son cortège de joie, de bonheur, d’insouciance, d’impression que le monde est à vous. Bradley Break. Ce nom pourrait bien un jour disparaître de la surface de la terre. Pourtant tout avait potablement bien commencé. Nous étions dans la même classe et même si ça n’a pas été le coup de foudre évident et irrémédiable, nous nous sommes très vite bien entendu. Il avait beaucoup d’humour en tout cas à l’époque et j’avais le répondant qui correspondait. Ce qui nous a amené par la suite à remarquer que nous avions énormément de points communs. Alors au bout de quelques mois, il a fini par me dire qu’il aimerait bien sortir avec moi. Un garçon me demandant à MOI pour être sa petite amie ! Je découvrais le monde quoi ! J’ai dit oui après une soirée de réflexion, peuplée de sifflets footballistiques. Etrangement, alors que beaucoup ne pariait pas un kopeck sur notre relation, nous sommes restés un peu plus d’une année ensemble. Jusqu’à ce que je le trouve en train de compter fleurette à une autre fille de la classe. Et quand je dis compter fleurette je suis soft étant donné qu’il était en train de lui racler les amygdales avec sa langue ! Autant dire que depuis ce jour, je lui déconseille fortement d’approcher ma petite personne ou alors il risque de passer un sale quart d’heure. Je veux bien paraître bonne poire au premier abord, si Bradley Break croise mon chemin il creusera lui-même sa tombe !


Tout à commencer avec une lettre envoyée par le NWO. J’avais soi-disant des compétences qu’il recherchait chez un agent de terrain. Il embauchait et me proposait de passer les tests pour intégrer l’une de leurs équipes. Première réaction : c’est quoi encore cette embrouille ? Ce n’était pas une secte au moins. Mais j’étais dans cette période post-estudiantine où quand on vous propose un job inattendu alors que vous enchaîner les entretiens pour en obtenir un qui ne relève pas de l’esclavage et bien vous dites : allez, on tente. A l’époque, et encore maintenant d’ailleurs, je vivais dans un studio plutôt bien situé et pas excessivement cher. Mes parents m’aidaient pour le loyer mais espéraient que je trouve rapidement de quoi payer moi-même. Alors oui, cette petite lettre du NWO tombait à pique.
J’y suis allée (en ayant soigner mais pas trop mon apparence) et là comme pour tout concours on m’a donné une salle un matricule. Après, j’ai du subir quelques tests pas réellement compliqués faits d’images aussi plaisantes qu’insoutenables, d’attente durant laquelle ma patience a été une bonne alliée et de questions parfois sans queue ni tête auxquelles je me suis efforcée de répondre, lorsque je le pouvais. Verdict : vous avez réussi. Chouette ! Et après ? Après et bien : tests physiques mon petit ! Ce fut la première fois que je bénis mes années de collège-lycée durant lesquelles le sport était obligatoire. Bon l’athlétisme ce n’était pas mon fort mais en gym j’étais presque imbattable ! Bref, à la suite de tant d’effort, j’ai obtenu mon pass pour la Tate Modern. Oui vous avez bien lu, et grâce à ce pass j’ai découvert que cette galerie d’art moderne était plus secrète qu’on ne le pensait !
Je me suis donc retrouvée dans l’équipe Basker, dirigé par Franck Basker, que je considère comme mon protecteur. C’est apparemment lui qui m’a découverte et qui m’a donc permis de passer les tests sur simple invitation. Avec moi, il y a Jade que je considère comme une amie, nous avons fait de nombreuses missions ensemble et savons exactement comment l’autre fonctionne c’est toujours agréable ; Walter, un vieux de la vieille qui a un humour décapant et une autorité impressionnante, c’est lui qui nous donne parfois des leçons de combat ; Steve, plus secret tu meurs ou alors tu t’appelles Pepper, insondable, j’ai tendance à l’éviter sans pour autant le détester ; Page, une fille incroyablement forte dans tous les sens du terme et Pepper, qui me fait sérieusement froid dans le dos et puis on dirait qu’elle ne plaisante jamais cette femme. En somme, voilà ce qu’est ma vie !

Je devrais prendre un animal de compagnie histoire de me sentir moins seule quand je suis à l’appart même si je vous l’accorde je n’y suis pas souvent. Entre les missions et les sorties persos je ne vis ici que par intermittence mais cette intermittence me convient. Même si un animal de compagnie ça serait bien.

Je me suis levée pour aller prendre ma douche quand mon téléphone portable s’est mis à sonner comme un perdu sous l’oreiller. Oui, je dors avec mon téléphone proche de moi, pour appeler en cas de cambriolage, pour répondre en cas d’appels nocturnes. C’était Franck. Rare qu’il m’appelle au saut du lit, j’avais pas encore fait une bourde quand même, la première m’avait servi de leçon. Et j’avais pas de mission en ce moment de toute façon. C’est pour ça que j’étais sortie la veille dans mon bar favori. La gérante commençait même à me considérer comme une habituée et pourtant, je ne suis pas du genre pilier de comptoir….

Bref là au téléphone c’était Franck. Il m’a rapidement dit bonjour, éludant la question d’usage : ça va ? Pour en venir à l’essentiel : Tu peux être au Tate dans combien de temps. J’ai gardé le téléphone contre l’oreille avant de me regarder de haut en bas et de bas en haut. Je pouvais toujours tenter de jouer à Wonder Woman je ne serais quand même pas au Tate avant une bonne demi-heure. J’ai vu plus large :

- Mettons dans trois quart d’heure je suis là.
- Ok, on t’attend.

On ? Mais qui ça on ? Et depuis quand il y avait des petites réunions surprises. Merde quelqu’un avait peut-être commis une erreur… Pourvu que ce ne soit pas Jade. J’aurais aimé l’appeler pour savoir si elle aussi était convoquée mais je savais que c’était à Franck de le faire s’il avait besoin d’elle sinon c’est qu’elle n’était pas concernée… Beaucoup d’interrogations qui se clôturaient par une douche rapide, un jean et un tee-shirt, un petit-déj expédié et en route pour le Tate ! Finalement un animal de compagnie c’était pas forcément une bonne idée.

Pseudo : Patricia
Comment avez vous connu le forum : Via un partenariat sur un autre forum (Walhalla)
Votre avis sur le forum : Esthétiquement il est très beau – il donne envie de venir y faire un tour et donc de s’y essayer !
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