Nom du pouvoir : Électrokinésie
Description du pouvoir :
Je trouve cela étrange d’utiliser des thèmes comme électrokinésie, lorsque je pense pouvoirs j’imagine ses comics en vente partout, cependant, je ne vois pas d’autre thème pour parler de mes dons, peut-être déviation électrique. En fait, j’ai l’impression que ses deux thèmes seraient erronés, je vous laisse juger par vous-même. J’ai la capacité de dévier l’électricité d’une source quelconque, fils électrique, prise de courant, même des batteries, cela importe peu, si on ce fit au thème électrokinésie, je devrais aussi être capable de créer de l’électricité, je suis perplexe dans ce cas là. J’ignore si je crée réellement de l’électricité ou si je l’emmagasine, je ne suis pas médecin, je n’ai pas fait de test pour savoir comment mon corps réagissait, donc je vous fais part de mes observations, sans aucun avis scientifique dessus. Il est beaucoup plus facile pour moi de dévier une source électrique que d’en produire une, de plus lorsque que j’expulse de l’électricité cela est assez limité, ainsi qu’extrêmement épuisant, si je me fis à la sensation ressentit en présence d’électricité je pencherais donc pour une accumulation. Vous devrez donc vous contenter de cela, je n’irai pas voir de médecin dans le but de connaître la nature de mes pouvoirs et si mes observations sont erroné, je m’en fou complètement
Maitrise :
Je crois que je maîtrise bien, du moins je n’électrocute personne sans le vouloir, le problème principal était surtout la déconnexion avec le monde extérieur. Je dois avouer que ce problème n’est pas complètement disparu, mais il semblerait que la cause soit la manipulation d’électricité et principalement des grandes charges, il se pourrait même que j’en perds conscience. J’ai réglé le problème assez facilement, en dosant l’électricité, cela est plus instinctif qu’autre chose, je ne me promène pas avec un ampèremètre sur moi. Cependant, j’ai l’impression de découvrir chaque fois une facette de mes pouvoirs que je ne connaissais pas, peut-être simplement due au fait que j’évite de trop utiliser. L’expulsion d’électricité est assez récente en fait, mais je n’avais jamais réellement essayé. Si vous m’aviez parlé lorsque je venais de découvrir mes dons, j’aurais probablement dit résistance électrique ou cellulaire, mais cette seconde possibilité a été rapidement rejeter par les observations de tous les jours, brûlure en cuisinant, quelques bleus en tombant, etc. C’est en essayant de comprendre mes dons que je me suis amélioré, le simple fait de vouloir connaître mes limites. D'ailleurs, j’avais inventé un système, pour mieux contrôler mes dons. Quelques batteries placer en dessous de lumière, lorsque je me concentrais l’électricité quittait la pile pour faire allumer la lumière, à ce sujet, j’en ai ramasser de la vitre en essayant de comprendre mes dons à gérer le courant. Le plus grand exploit est le contrôle de mes pulsions si je peux dire, contrôler cette attirance envers l’électricité
Spoiler :
J’avais quinze ans la première fois que j’ai été à la drowsiness house, depuis c’est le quatrième traitement. La première fois cela dura simplement un an, alors que pour certains cela dure plus, puis le second dura six ans et le dernier est assez récent que quelques mois, chaque fois les motivations sont différentes

Psychologie/Caractère :Envie d’un petit massage, tu as franchement l’air tendu? J’oubliais presque c’est de moi dont on parle ici. Quel est ma manière de penser, je crois que la personnalité d’une personne est un mélange de ce qu’on sait, de ce que l’on ni et de ce que les autres voies. Dans ce sens, je crois que je ne suis pas la meilleure personne pour vous en parler, je vous laisserai donc jugé. Une règle à savoir, on ne touche pas à un être cher, j’ai un côté légèrement protecteur. Deuxième règle, éviter de me mettre en colère, il arrive que j’en perds des bouts, je n’ai conscience qu’a moitié des évènements. Si en apparence je peux sembler colérique, cela risque d’être plus des paroles qu’autre chose. La phrase précédente peut-être interprétée de deux manières, une habitude que j’ai. Je n’aime pas qu’on s’intéresse trop à moi et aurai tendance à ne pas tout dire ou manipuler la vérité. Petite information en vrac : Eliza restera à mes yeux la plus belle femme que j’ai connue, du moins pour l’instant. J’ai eu une aventure avec la mère de l’un de mes amis, je ne vous dirai pas lequel. J’ai un avis sur tout, mais tout ne mérite pas d’être énoncé. Je déteste ma mère biologique alors que je ne l’ai pas réellement connu. Il m’arrive d’être tordu et je pense souvent au sexe, surtout en me levant

Je crois que vous avez assez d’information pour vous faire une petite idée, sans compter celle qui s’en vient… Alors, faites-vous votre opinion!


Morphologie : Franchement, je ne sais pas quoi dire, sauf peut-être regarder et apprécier. En fait, je ne le pense pas vraiment, je sais que je suis en forme, mais il a bien plus alléchant que moi dans la vie. Je me souviens que physiquement, l’un de mes pires tabous était mes yeux, alors que maintenant je les apprécie. Je détestais chez eux leurs implicité, marron sans plus. Avec le temps j’ai fini par apprécier la nuance de brun qu’ils possèdent, la légère touche de vert qu’on peut voir, de petits détails si minimes que l’on manque lorsque nous complexons sur nous même, bref alors que je les détestais, maintenant j’apprécie. Je dois avouer que je suis assez grand 1m85 environ, j’ai l’habitude de garder une légère barbe de quelques jours qui avouent le, sans vouloir me venter me donne un certain charme. Selon mes ex j’ai un sourire craquant, cela je vous laisse en juger par vous-même, cependant je dois avouer que cela à tendance à adoucir un visage parfois un peu froid.

Style vestimentaire : Comment est-ce que je m’habille? Je dirais avec certaines classes, je porte bien sûr quelques chandails assez simples que j’affectionne en raison de leurs simplicités. Malgré tout, j’ai souvent l’habitude de porter une chemise en public, on m’a habitué à une certaine classe. Ce sera toujours avec grand soin que je choisirai ce que je porte, que ce soi simple ou bien plus habiller. Je me souviens qu’Eliza s’amusait de mes habitudes, car bien souvent je prenais plus de temps qu’elle pour m’habiller, alors que les femmes ont cette réputation ancrée. Je vous rassure, je ne suis pas aussi frivole, elle est simplement une exception. Elle en était fascinante, quelques secondes et elle choisissaient ce qu’elle porterait, pourtant la plupart du temps, elle avait une certaine classe. Il arrivait qu’il ait quelques exceptions, mais son charme naturel compassait à chaque fois. Un petit fait qui permettra de juger un peu nos caractères, j’avais beaucoup plu de vêtement qu’elle.

Maladie/allergie : J’ai vu plusieurs psychologues dans le passé, possédant quelques problèmes personnels qui se résumeraient ainsi : des remords. Mes rêves étaient hantés par des cauchemars, mon esprit cogitait sans cesse au point de m’empêcher de dormir. Ce fut grâce à drowsiness house que je pus enfin trouver le sommeille, un traitement extrêmement efficace, cependant qui n’est pas sans laisser de trace. Je ne parle pas simplement d’apparition de pouvoir, mais depuis que j’ai eu ce traitement, lorsqu’il doit être renouvelé, les cauchemars sont encore pires que dans le passé, d’ailleurs la dernière fois, il m’arrivait de ne plus différencier la réalité du songe, d’avoir des crises de somnambulisme et j’en passe. Lors de mon adolescence, j’ai eu un petit problème qui a fait en sorte que j’évite par la suite les hôpitaux, ne chercher pas ailleurs, vous n’aurez pas plus information là-dessus, il eut une surcharge lors de test et j’en suis fort probablement la cause. De plus, il m’arrive parfois de perdre conscience lorsque je surutilise mes dons, ainsi qu’avoir des absences : je ne suis plus à l’endroit où j’ai perdu contacte avec la réalité, mais n’aimant pas les hôpitaux et me voyant mal dire à un docteur que j’ai des problèmes avec mes "dons", je le garde généralement pour moi

Autres : Je crois que je vous en ai suffisamment dit, j’ai le droit à mes petits secrets, si vous en voulez plus lisez entre les lignes. Cependant, j’ai fait attention pour laisser quelques zones de floues, qui sait, une petite rencontre permettra peut-être de percer certaines de mes facettes

Prologue :
Je crois que tout enfant rêve que leurs parents soient des héros, malheureusement la vie n’est pas toujours ainsi. Mes parents étaient tous sauf des héros, mon père était selon ce que j’ai sus un toxicomane, d’ailleurs c’est ce qui lui coûta la vie. Les choses n’étant jamais complètement noir ou bien complètement blanches, il eut un courage que certains n’auront jamais. Gabriel osa arrêter, suivant une cure pendante plusieurs mois, arrêtant ses drogues qui avaient empoisonné son existence, dommage qu’il retomba dans ses vices. On parle souvent de ma mère comme une martyre, pourtant entre les deux, j’ai toujours trouvé que c’était celle qui avait manqué le plus de courage. Vous croyez qu’il faut du courage pour supporter un drogué, je suis d’accord, cependant si c’est la peur d’être seul qui vous guide, c’est de la lâcheté. Cette pseudo sainte s’enleva la vie lorsque mon père mourus d’une overdose, abandonnant son enfant qui avait besoin d’elle. Je vais vous paraître amer, mais j’ai toujours eu l’habitude de voir les choses d’un autre point de vue. Entre les deux, la seule personne qui fit le choix de m’abandonner c’était elle. En fait, je crois que je ressens une certaine haine envers elle, une haine que je dois taire, pour ne pas offenser ma famille.

Les gens ne savent pas aller en profondeur, ils se contentent d’observer les choses en surface et de juger. Plus d’un an sans avoir touché aucune drogue et soudainement il entre dans ses vieux vices et personne ne s’est intéressé aux raisons. Une vielle connaissance refaisant surface, des problèmes personnels qui le pousse à fuir la réalité, tellement de possibilités. Je suis peut-être paranoïaque, mais je vois aussi un scénario bien plus sombre, une chose que personne ne semble même imaginer. Comment le pourraient-ils, ils le voient comme une ordure. Cette idée de fou est le meurtre, qui s’imaginerait que cela puisse être une possibilité, surtout quand on connaissait ses penchants. Je vous l’ai dit, on veut tous que nous parents soient des héros, ma mère a perdu cette chance en m’abandonnant, je me rabats donc sur le paternel. Je sais que mes idées sont probablement saugrenues, après tout ils le connaissent plus que moi, cela devait être qu’une banale overdose.

Bien sûr, si je vous parle aujourd’hui c’est que je ne suis pas mort dans l’appartement, ma chère mère avait tout prévu. Elle avait un talent des plus naturel pour la manipulation et là, elle avait fait forte. Elle avait passé du temps avec sa famille, leur disant à quels poings elle avait besoin d’eux dans des moments pareils. Sortie après sortie, c’est ce qu’elle avait prévu aux yeux de tous. Le soir où elle prévus s’enlever la vie, elle appela sa mère, confirmant qu’elle viendrait bien la chercher et elle passa à l’acte. Les choses ne se passant jamais comme prévu dans la vie, le destin se joua des plans de ma chère mère. Cette soirée des voleurs s’introduit dans l’appartement qu’elle avait laissé ouvert pour le lendemain, ils eurent alors une surprise, une femme pendue, ainsi que le bruit d’un enfant qui pleurait. Je serais curieux de savoir ce qui leurs passèrent par la tête, s’ils eurent le désir de fuir, je ne le serai jamais. L’un d’eux ou peut-être les deux décrocha la jeune femme, le cœur battant encore, peut-être tentèrent-ils de faire le bouche à bouche, mais la police fut prévenus. Je n’ai pas de détail sur ce jour, je crois qu’il est normal que ma famille ne veuille pas en parler et j’étais encore trop jeune pour m’en rappeler. Je crois que je suis un être malsain ou bien à l’esprit légèrement dérangé, j’ai cherché cet évènement, dans les journaux, d'ailleurs je suis tombé sur une magnifique photo. Un enfant de trois ans dans les bras d’un inconnu qui était venu dérober certain bien, bien que le visage était dissimulé, il avait quelques choses qui ce dégageait de cette photo, de la tendresse. Bien sûr, ce ne fut pas cet inconnu qui prit soin de moi, mais l’oncle James, un choix qui fut contesté dans la famille, un homme un peu volage, cependant possédant un grand cœur. Je me souviens d’avoir vu dans ma jeunesse bien des femmes.


Enfance (0-11/12 ans) :
Le plus vieux souvenir que j’ai c’est une femme nue sortant de la chambre de mon oncle, je ne pourrais dire les raisons pour lesquelles je m’étais levé, peut-être avais-je simplement la soif. James a toujours eu un goût raffiné pour les femmes et malgré que je ne m’y intéressais pas encore à l’époque, je me souviens avoir apprécié ses courbes. Encore aujourd’hui lorsque mes pensées vagabondent, elle réussit à éveiller quelques choses en moi. Passons un peu outre mes pulsions nocturnes, cela ne vous regarde aucunement. Cependant, il a bel et bien une raison qui fait en sorte que je vous parle de ce moment de ma vie, vous peindre un portrait le plus fidèle possible de ma jeunesse. James est un photographe bien connu et il n’était pas rare qu’il abuse de sa position où même de ses charmes. À l’époque, j’appris que l’apparence était une chose importante, du moins selon J. En fait, sur ce point je crois qu’il a raison, il est plus facile d’attirer les regards avec une apparence irréprochable, cependant c’est la personnalité qui fera en sorte que vous garderez cette personne. À l’époque, je crois que cela ne lui importait que peu. Je ne pourrais dire ce qui le poussa à changer, peut-être simplement le fait d’avoir des responsabilités ou le fait de vieillir. Je pourrais dire que plus le temps avançait et moins je voyais de ses femmes insipides n’ayant que pour but de faire avancer leurs carrières. Malgré tout, ses nouvelles conquêtes m’intéressaient plus que ses anciennes, possédant une personnalité si différente, j’adorais analyser ses femmes, essayer de percer leurs êtres profonds sans qu’elle puisse en faire autant pour moi.

Je pourrais vous rencontrer bien des choses, des histoires cocasses sur ses femmes, mais j’aime bien garder une partie de mon passé secret. Je me contenterai donc de parler de son grand amour qu’il trouva par mon entremise, bien que ne fut pas le but. Claire Lawrence, elle était ma professeure lorsque j’avais huit ans, je crois que dès leurs premiers regards, ce fut le coup de foudre. Je dois avouer que l’idée que mon père de substitution fréquente mon professeur ne me plaisait pas trop, je m’étais plu à cette vie à deux. D'ailleurs, je crois avoir piqué une crise, tenter de les faire rompre rencontrant certaines anecdotes, dont le fameux triangle amoureux qu’il avait eu. Disons que j’ai réussi à faire créer quelques problèmes dans le couple, pourtant ils s’aimaient réellement, puisqu’ils restèrent ensemble. Après deux ans, leurs relations prirent un nouveau tournant, ils eurent leurs premiers enfants. Comme tout enfant d’un âge avancé qui se respecte, j’avais peur de perdre ma place, cependant ce ne fut pas le cas, puisque je fus officiellement adopté par James et Claire qui voulait que leur enfant est un grand frère. Ce fut une magnifique petite fille, aussi ravissants que sa mère, les yeux couleur azures, ma petite sœur, ma protégée. Plus tard, elle aurait un petit frère, environ 2 ans après. On était une famille et j’allais profiter de ses deux petits cœurs pour avoir une certaine liberté et profiter du fait que mes "parents" soient occupés avec eux

Adolescence (12-18 ans):
Lorsqu’arrive l’adolescence, le désir de popularité n’est pas bien loin, sauf quelques exceptions dont je ne faisais pas partie. Soyez légèrement sportifs, draguez quelques jolies filles et rabaissez les autres et on vous vénèrera. Plus vous serez imaginatifs pour faire souffrir vos victimes, plus les rires seront présents, je dois avouer que cela devient presque une drogue. Revenons à notre petit sujet, une chose que je regretterais… Dans la plupart des cas, vos victimes subissent sans cesse, puis quitte le monde de l’adolescence pour un avenir plus glorieux. La vie n’est cependant pas toujours faite ainsi, certaines personnes ne supportent pas ce calvaire quotidien et dans le désir de liberté se suicideront. C’est ce qui est arrivé, j’avais une personne que j’harcelais chaque jour avec un groupe d’amis, les grands classiques, on le traitait de tous les noms, riait de ses difficultés d’élocution, de son physique un peu ingrat et un jour il décida qu’il n’en pouvait plus. Je me souviens qu’il avait écrit une lettre, dont on ne connaîtrait pas les mots, sauf un passage que j’entendis, sa mère enragée avait commencé à lire cette lettre dans les couloirs de l’école: «Merci à tous ceux qui m’ont fait vivre un calvaire»

Je crois que cette pensée resterait toujours dans ma tête, j’avais été la cause de sa mort, je ne dis pas que j’étais le seul responsable, après tout c’était "LA VICTIME" préférée de l’école, cependant j’étais loin d’être le plus gentil. Une pensée qui commença à hanter mes rêves, apparaissant en rêve sous différente forme : monstre, meurtrier ou bien simple suicide. Dans l’un de mes rêves, je lui offrais la corde pour se pendre, un sourire mesquin sur les lèvres. Dans la plupart des scènes je le vois pendue, sois je reste là sans réagir ou participe à sa mort. Rien n’est complètement mauvais dans la vie où complètement bon, sans cet évènement, je n’aurais peut-être jamais changé et serait toujours cruel. Je trouve simplement dommage qu’on doit toujours faire face à nos pires démons pour réaliser qu’on doit changer. Encore plus triste, le fait que la plupart n’ont pas réalisé qu’ils ont été son bourreau, peut-être que s’ils avaient vu sa mère, ils auraient compris. Après cet évènement, mon comportement changea, réalisant l’importance de mes actes, ne voulant plus être la star du moins en dépit des autres. D'ailleurs, j’ai perdu beaucoup d’amis, simplement parce que je ne suivais plus le mouvement. On croit avoir des tonnes de fidèles, pourtant je vous jure, trier ceux qui vous entourent et il vous en restera qu’une mince poigner en fin de compte, cela si vous êtes chanceux.

Que vous soyez bien entouré ou non, cela n’empêchera pas de vous ronger à l’intérieur. J’ai dû suivre quelques thérapies, malgré tout les rêves restaient. Dans une de ses thérapies, il fallait que j’écrive une lettre à sa mère, que je m’excuse, je n’ai pas su quoi écrit, finissant simplement par ses petits mots : «Désoler d’avoir été un con!» Je dois avouer que cela ne m’aida pas à mieux dormir, à un point tel que j’ai dû faire affaire à ce qu’on appelle la Drowsiness House. Je dois avouer qu’au départ j’étais perplexe, cependant on prit un rendez-vous, je fus accompagné par Claire qui attendit la plupart du temps dans la salle d’attente. Lors d’un premier rendez-vous, une série de tests furent faits, prise de sang, pressions et tralala, Claire posa quelques questions et une réponse fut rapidement donnée, bien que je doute de cette réponse en raison des phénomènes qui se passèrent par la suite. On devait s’assurer de mon état de santé si j’étais apte au traitement, ainsi que le type de traitement approprié, une réponse qui semblait lasser ceux qui y répondaient. J’eus par la suite le second rendez-vous, cette fois-ci on n’a pas eu le droit de m’accompagner. Je me souviens simplement d’avoir dormis, je ne me souviens plus des rêves cela fait trop longtemps, peut-être les avais-je déjà oubliés en me réveillant, l’importance était que les cauchemars étaient maintenant partis.

Ma vie ne changerait pas du jour au lendemain, cependant quelques choses se produiraient par la suite, changeant probablement mon destin. Les effets du traitement eurent lieu, malgré que je semblais encore ressentir des remords, mes nuits étaient devenues plus sereines, je pouvais enfin me libérer. Mes remords finiraient par disparaître avec le temps, du moins partiellement. Je ne pourrais pas dire que mon traitement fut la cause, mais plus un travail personnel. Je vous ai dit que ma vie changerait, alors en quoi elle pourrait bien changer, simplement parce que je me réveillerais un jour avec des pouvoirs! Je devais avoir environ quinze ans lorsque cela arriva, cela faisait quelques mois que j’avais reçu mon traitement et quelques choses avaient changé sans que je puisse expliquer quoi. Il existe des personnes qui sont attirées par l’eau, presque hypnotiser, c’était ce qui m’arrivait parfois, sans que je sasse réellement pourquoi, je perdais conscience du monde qui m’entourait, l’eau qui en était la cause. La première fois que je pris conscience de mes pouvoirs, c’était dans cet état d’esprit. Je me souviens d’une voiture qui avait failli me frapper. Un homme avait perdu connaissance, possédant quelques ennuis de santé dont ils parleraient peu dans les journaux. Je voyais ce fils se balancer devant mes yeux et un instinct presque félin me traversa. Je ne pourrais pas expliquer les raisons, cependant je dus attraper le fil, un courant intense me traversa et pourtant je me contentais simplement de m’évanouir. Il avait un témoin à cette scène, quelqu’un que je considérais comme un ami, d’ailleurs il me poserait plusieurs questions à ce sujet. Comment expliquer une chose qu’on ignore nous même? Pendant plusieurs jours, je sentais une sorte de bien-être, malheureusement cela ne dura pas et une sensation de manque s’empara de moi. Cela pourra paraître étrange, mais je me découvris une dépendance à l’électricité, bien que ce ne soit pas la nature de mon pouvoir.

Shane m’apprit certaine chose qui me troubla, nos histoires étaient légèrement différentes, alors que j’avais l’impression me mettre évanoui immédiatement, ce n’était pas sa version. Lorsque je me suis réveillé, l’homme se retrouvait loin de la voiture, j’aurais ordonné à mon ami de le sortir, chose que je ne me rappelle pas, je suppose que c’est dû à l’émotion. Un article paru sur notre exploit, avec les pouvoirs en moins, peu de temps par la suite il mourut, comme si le Karma avait voulu qu’en échange d’une vie sauvée on en reprend une ou bien ce fut un meurtre. Un chauffard l’aurait frappé et fuis le lieu de l’accident, l’article venait à peine de sortir et il se ventait d’être le héros, la paranoïa, la mort et le mystère deviendrait un guide dans ma vie. Je parle de guide en raison du sentiment d’impuissance qu’on ressent lors des moments comme ceux-là, je commençais à m’entraîner sérieusement, physiquement, mais aussi à apprendre à contrôler mes pulsions. Le traitement pour mon sommeil ne durera pas bien longtemps à peine plus d’un an, mais vu sa réussite et la violence de mes cauchemars, j’y retournais, sans même réfléchir qu’ils pouvaient être la cause de ce changement, cela deviendrait plus clair avec le temps.

J’avais spéculé sur mes dons, croyant qu’il s’agissait d’une simple résistance à l’électricité, mais lors de mes tests, j’aperçus que cela était bien plus. Je réussi pour la première fois à concentré l’électricité autour de ma main, en réalité j’étais ce qu’on pourrait appeler un électrokinésite ou bien un monstre je vous laisse le choix, bien que je ne me considère pas ainsi. Bientôt, je caresserais mon nouvel objectif, faire parti des forces de l’ordre, mon second choix avait été de devenir infirmier, ne plus jamais me sentir impuissant, cependant ce n’était pas tout à fait ce que je pensais…

La Majorité (18-21/22 ans) :
On croit parfois qu’on pourra changer le monde simplement en étant soi-même, je ne ferai pas de morale sur ce point-là. J’étais un peu rêveur lorsque je suis rentré dans la police; J’ai réussi mes tests, j’ai appris à utiliser une arme, j’avais certains espoirs, mais je ne suis pas devenu un héros. J’ai été d’abord cantonné à la circulation, ainsi que les amendes, rien de bien excitant, rien qui fait en sorte de changer le monde. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais, je savais bien que je ne courrais pas après des bandits immédiatement, mais je crois que je m’attendais à plus. Je semble me plaindre, mais dans l’ensemble ce n’était pas si mal. D’ailleurs, je ne pourrai jamais regretter mon choix, si je n’avais pas choisi ce métier, je n’aurais pas rencontré mon ex-femme, ni eu mes deux enfants. J’ai rencontré Eliza par l’intermédiaire de son frère avec qui je travaillais, j’ignore pourquoi il voulait absolument me la présenter, mais je crois qu’il a bien fait, même si nous ne sommes plus ensemble. Elle est parfois insupportable, toujours a posé des questions, mais une énergie se dégage d’elle et malgré ses défauts elle est adorable. Je dois avouer que j’ai peut-être encore des sentiments, mais lorsque vous passé cinq ans avec la même personne, impossible d’oublier complètement.

On a peut-être un peu trop précipité les choses, après un an de relation, alors que nous venions à peine de nous installer ensemble nous parlions déjà de mariage. On préféra faire dans la simplicité, alors qu’elle peut sembler exubérante, dans son for intérieur, c’est une femme simple. Elle adore les fleurs, les films d’amour un peu mielleux, ce blottir dans les bras de son homme, le café sur la crème glacer et ne semble pas avoir de préjuger pré établi. Je me souviens d’avoir arrivé au travail, un petit garçon était assis, j’apprendrai plus tard sa triste histoire qui ressemblait un peu à la mienne, fils d’un toxicomane et d’une mère prostituée, il fut témoins du meurtre de ses parents, il n’avait aucune autre famille, au fait, vous rappelle que j’ai simplement dit un peu. Cette histoire me marqua, alors que je voulais en parler à Eli’, elle m’annonça une nouvelle des plus troublante, elle était enceinte. Je crois que ma réaction ne fut pas celle qu’elle attendait, mais lorsqu’on en reparla, elle comprit un peu mieux. Je n’ai presque pas dormi cette nuit-là, aucun cauchemar, on n’a simplement beaucoup parlé et avons fait des démarches pour devenir famille d’accueil pour le petit. Après un an on l’adopterait de manière officielle. Je ne sais pas si cela a un lien ou non, mais ce fut la période où mes cauchemars revenaient, différents encore plus sombres, ils semblaient avoir une nouvelle influence. Cependant, ce n’est pas ce qui m’empêchait le plus de dormir, mais toutes les idées qui me passaient par la tête, en plus mes pouvoirs semblaient se détraquer, plusieurs surtensions avaient lieu où je passais. Plus qu’une histoire de rêve, je repris rendez-vous, un peu pour les protégés.

Ce ne fut pas une période facile pour Hayden, il lui arrivait de demander ses parents, ne voulait pas aller à l’école. J’ai toujours trouvé qu’Eli’ avait été forte dans ses moments, mais on s’attacha malgré tout, les choses s’améliorèrent avec le temps et on devint une famille. Je crois que des deux, je suis celui qui s’était le plus occupé de Christ’, non qu’elle ne voulait pas, mais parce que je ne voulais pas qu’elle se fatigue inutilement, en raison de sa grossesse. Lorsque notre petite est née, ils se sont plus rapprochés, mais un peu par habitude, j’avais tendance à m’occuper de lui. D'ailleurs, il eut quelques frictions dans le couple à cause de cela, mais en se parlant on finit par tout régler et je pris plus de place dans la vie de notre fille. Je trouve parfois étrange qu’avec tous les hauts et les bas que nous avons traversés que nous n’avons pas réussi à rester ensemble, mais dans le fond, c’est de ma faute

La Maturité (22 ans - ?? ans) :
Je dois avouer que j’ai été idiot, disons les choses comme elles sont, j’aimais ma femme, pourtant j’ai voulu du changement, plus de passion. Je m’apercevrais avec le temps que la seconde relation n’était qu’une illusion, à moins que ce ne soit qu’un complémentaire, je ne pourrais le dire. Eliza, l’amour, la tendresse et l’autre, la passion, le désirent, l’instinct plus animal. Je me demande si c’est possible d’aimer deux personnes, d’une façon différente, d’avoir la complémentarité, je suis peut-être fou de ne pas vouloir suivre les normes sociales. De toute manière, vivre à trois et avoir les enfants, cela deviendrait compliquer, mais un côté de moi aurait bien aimer. Cependant, comme je l’ai dit, ce n’était qu’une illusion, sinon la rupture nous aurait rapproché et non séparé, d’ailleurs je n’ai jamais présenté la troisième personne, ce n’était pas simplement par respect pour les enfants, mais parce que dans mon for intérieur je savais que ça ne fonctionnerait pas. Le problème, c’est que le moment venu, les enfants aimeraient savoir les raisons de la rupture. Comment est-ce qu’on leur dit que Papa a été un con?

Hayden était le plus vieux dès deux, mais encore trop jeune à cette époque pour comprendre. Dans la vie, on ne retourne pas un enfant comme si c’était de la marchandise, la rupture ne changea pas ce fait, il était notre enfant. Après quelques histoires devant les avocats et une séparation à l’amiable, elle eut la garde des deux enfants et moi, une fin de semaine sur deux. Je dois avouer qu’au commencement, cela fit un grand vide, depuis cinq ans, je m’étais habitué à vivre en couple, depuis plus de trois ans il avait des enfants qui courraient un peu partout et soudainement le vide. Les choses finirent par changer, chaque fin de semaine j’avais un des enfants, un moment privilégiés avec eux. Avec le temps Hayden commença à venir plus régulièrement, après une discussion avec sa mère, j’eus la garde une semaine sur deux, ma fille ce fut une autre histoire, plus elle vieillissait et plus elle avait conscience que c’était de ma faute, plus elle m’en voulait. Ce fut lorsqu’Hayden arriva à l’adolescence que les choses changèrent, il vint habiter en permanence chez moi. Au départ, c’était en raison d’une histoire de cœur, puis je suppose par habitude, en plus ici il avait sa propre chambre, alors qu’il devait la partager sa mère de nouveau en couple. Sa sœur suivit, je crois que c’était dû au fait qu’elle s’ennuyait de son frère et une semaine sur deux elle venait nous voir, c’était son choix. Bien sûr, il eut derrière tout cela quelques discussions juridiques, mais on respecta beaucoup leurs décisions. Ça me fait bizarre de voir comment tout à changer, Hayden si grand, de savoir maintenant qu’il va à l’université, c’est dans des moments comme ceux-là que je réalise le temps a passé.

Bien sûr, ma vie ne tourne pas qu’autour de mes enfants, j’ai eu d’autres relations qui ne vous regardent pas et certains chamboulements niveau emploient. J’ai commencé à croisée quelques personnes comme moi, je parle ici de personne ayant des capacités étranges quelques fois à peine perceptibles, un homme ayant reçus une balle dans le bras ne possédant aucune égratignure, mais parfois plus destructrice, d’ailleurs l’un de mes collègues finis à l’hôpital récemment à cause de l’un deux. L’homme rencontré avait la capacité d’envoyer une sorte de vague explosive. Rajouter à cela quelques disparitions étranges, certaines avec qui on avait eu quelques démêlés disparaissant, ainsi quelques supposées fugues, mais un point concordant les reliais : «The Drowsiness House!» Je dus d’ailleurs prendre une décision, mes problèmes de sommeils revenaient, parfois même dangereux, mêlant réalité et rêves, j’eus des crises de somnambulisme, une crise où Hayden apprendrait mon secret si longtemps gardé. Malgré une enquête mener sur eux, je décidais de reprendre mon traitement, mais j’ai l’impression que ma vie risque de devenir un peu plus compliquer, mon fils au courant que je suis anormal, un collègue à l’hôpital qui commence à être exposé à des personnes hors norme, ainsi qu’un mystérieux colis qu’on lui à envoyer… Bref, c’est ici que vous nous joignez, je vous laisse donc un choix : «Me suivre ou bien me fuir!»

Je suis peut-être parano, mais je déteste les hôpitaux, une sensation m’envahit chaque fois, cette impression qu’il va arriver de quoi. Quel est le lieu le plus propice qu’un hôpital pour mourir? En plus, je dois avouer que j’ai tendance à dérégler les machines, du moins ça m’est déjà arrivé. Si j’étais présent, c’est que je n’avais pas le choix ou plutôt me sentais obligé de venir, Harrison est un collègue, ainsi qu’un ami. L’odeur de désinfectant me donnait des maux de cœur, j’ai parfois l’impression que c’est cela la mort, une odeur perpétuelle de désinfectant, ça ou bien la pourriture, mais dans ce long tunnel devait bien avoir quelqu’un pour nettoyer. Désoler, je délire, comme à chaque fois que je suis stresser, si je fini par parler de petit bonhomme vert dansant sur un corps, ce sera qu’un simple de mes délires, ne vous inquiété pas. Je demandais à une jolie infirmière où était la chambre 328, pourtant cela était si évident, au troisième étage. Les indications de la jeune femme furent plus précises, mais j’aurais dû être capable de trouver seul.

J’ai une sensation étrange de ce temps-ci, celle d’être observé en permanence alors que je commençais à enfin croire en de la paranoïa, il fallait que j’aperçois un visage familier. Je ne parle pas ici d’une personne qu’on croise tous les jours, une banale connaissance de palier, cela m’aurait rassuré, mais cette femme semblait être présente trop souvent à mon goût. Je l’observais un moment avant d’entrer dans la chambre, il fallut qu’une seconde pour qu’elle disparaisse. Je l’avais vu sur les lieux d’une disparition, non loin de l’accident de Ryan, près de mon appartement, elle semblait de plus en plus présente dans ma vie, mais en tant que spectatrice. J’aimerais avoir tort, mais quelques choses en moi me disaient que j’avais raison, que je devais me méfier de son joli minois. J’entrai dans la chambre, Ryan dormait à point fermer, c’est étrange je ne l’imaginais pas aussi calme lorsqu’il dormait, il avait une sérénité envoûtante. Ses yeux bougeaient de gauche à droite, signe qu’il rêvait, ses lèvres remuant comme si un désire l’embrasait. Je serais curieux de savoir à quoi il rêvait.

«Hey le beau au bois dormant, on ce réveille»

Ce fut avec délicatesse que je dis ses mots, sans réellement vouloir le réveiller. J’étais passé plu tôt chez lui pour allez chercher une photo de son chien, ainsi que le promener, le propriétaire m’avais laissé entrer sans problème. Je resterais perplexe, puisque sur le bord de la porte je trouverais un colis étrange, provenant de NWO. Je me demande ce que cette agence lui voulait, un peu tôt pour le recruter comme surveillant, possédant une curiosité malsaine, je l’avais ouverte. Il me tuerait s’il savait que j’avais fouillé dans ses affaires. Il avait à l’intérieur un DVD que je n’avais pas pris le temps de regarder, ainsi qu’un rapport qu’il avait rempli, parlant de chose étrange, me laissant croire que ce n’était pas la première fois qu’il avait eut affaire à des gens comme nous. Le colis avait aussi d’autres objets, je pris la décision de garder, par peur, mais aussi par curiosité. Est-ce qu’il avait eu affaire à eux dans le passé? Avait-il des secrets que je ne connaissais pas? Je touchais légèrement son visage de mon index, le caressant légèrement dans un but malsain. Il parait que le cerveau est chargé électriquement et si je pouvais avoir accès à ses informations, cela pourrait éclaircir les derniers évènements, cependant il faut croire que je n’avais pas ce don.

Je laissais la photo sur la table près de lui, il pourrait la voir en se réveillant, inutile de rester s’il dormait et je pouvais revenir plus tard. En attendant, je retournerais chez nous, prendrais une bonne douche et regarderais par la suite ce mystérieux DVD, pour me rendre compte probablement qu’encore une fois il s’agissait de paranoïa de ma part. Je dis cela, mais je ne crois pas que tout est pure invention de ma part, cette femme me suivait probablement ou encore pire suivais l’un de mes proches. Il faudrait que je garde l’œil ouvert, elle n’est peut-être pas la seule à me suivre…

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